Cet article a été écrit en collaboration avec Hydro-Québec et la vidéo qui l'accompagne contient du placement de produit.
Avez-vous déjà eu la chance de croquer dans une figue fraîche? Un pur délice! Et maintenant, plus besoin de voyager bien loin pour découvrir ce plaisir gustatif. Une entreprise familiale québécoise, La Vallée du Moulin, réussit à faire pousser des figues dans des serres à la fine pointe de la technologie. Et elle fait équipe avec Hydro-Québec pour que la production devienne encore plus écoénergétique.
Dans le cadre de l’initiative Énergie en commun, Hydro-Québec a sondé les Québécois afin d’identifier leurs priorités en matière d’avenir énergétique. Ce qui est ressorti de cette consultation, c’est le désir de voir la société d’État s’impliquer davantage dans l’accroissement de l’autonomie alimentaire. C’est donc ce que fait Hydro-Québec avec La Vallée du Moulin, en aidant l’entreprise à mieux contrôler l’humidité dans ses serres de figues.
Un projet né d’un coup de coeur
C’est dans le village de Melbourne, situé dans les Cantons-de-l’Est, que la famille Proulx aspire à l’autosuffisance alimentaire avec, entre autres, la construction de deux petites centrales hydroélectriques. Si elle s’est d’abord intéressée aux produits de l’érable et du miel, la famille travaille sur un projet expérimental ambitieux depuis 5 ans : la culture de figues.
Lors d’un voyage en Bretagne, Serge Proulx a eu le plaisir de déguster pour la première fois une figue bien fraîche. Après sa bouchée vient un déclic! Quand elle est fraîche, la figue a un goût sucré et très parfumé. Par contre, dès qu’on la cueille, elle commence à dépérir. Alors, avec le transport pour arriver au Québec, les figues importées n’ont plus le même goût. L’idée de faire pousser des figues au Québec germe alors rapidement dans sa tête. Il ne lui reste qu’à élaborer un plan pour réussir à cultiver cet aliment dans une région nordique comme la nôtre, car les figuiers préfèrent le climat méditerranéen.
Pour retrouver le goût de la figue fraîche, telle qu’on la déguste en voyage, cette recette de pizza aux figues et au fromage de chèvre est tout indiquée.
Pizza aux figues et au fromage de chèvre
Une aventure innovante
Lorsque Serge Proulx revient au Québec et partage son idée de faire pousser des figues ici, sa famille saute à pieds joints dans l’aventure. La Vallée du Moulin plante, en 2017, 2 000 figuiers en serres. Depuis, 18 variétés de figues y poussent, dont la juteuse et parfumée Violette de Bordeaux et la petite et sucrée Hardy Chicago.
Pour explorer le goût et la texture des différentes sortes de figues, rien de plus simple que de les ajouter à cette gourmande salade sucrée-salée.
Salade aux figues et à la courge grillée
Depuis 2017, il n’y a pas que les figuiers qui grandissent : le projet prend de l’ampleur en 2022 grâce à l’implication d’Hydro-Québec. Avec l’initiative Énergie en commun, la société d’État et La Vallée du Moulin se sont récemment associées pour mettre sur pied un projet pilote de déshumidification des serres.
Actuellement, quand il y a trop d’humidité dans les serres, les toits sont ouverts pour la laisser s’échapper. Jusqu’à 30 % de l’énergie du chauffage est ainsi perdue! Dans le cadre du projet de déshumidification, la compagnie québécoise Énerprox installera neuf thermopompes dans les serres de figuiers pour absorber l’humidité et faire circuler l’air uniformément. Ce n’est pas tout : l’eau récupérée par la déshumidification pourra également être utilisée pour l’arrosage des plants. En plus d’améliorer l’efficacité énergétique des serres et réduire la consommation d’eau potable, un meilleur contrôle des conditions d’humidité pourra accroître la production des figuiers.
Le projet pilote se tiendra dans deux serres distinctes, l’une gérée de manière traditionnelle et l’autre par thermopompage. Hydro-Québec étudiera les résultats de production et de consommation d’énergie de chacune et pourra déterminer les bénéfices de cette nouvelle technologie.
Avec les années, le fruit de ce partenariat permettra d’aider d’autres serres et d’autres producteurs et ainsi, d’augmenter l’autonomie alimentaire des Québécois. Cette perspective écologique a de quoi faire rêver tous les amateurs de légumes et de fruits frais et locaux!
