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Il n'est pas facile de s'y retrouver dans la gestion des ordures écolo.  | Photo : O'Gleman Média / Maude Chauvin

Êtes-vous déjà un(e) habitué(e) du compost à la maison ou êtes-vous plutôt intimidé(e)? Vous trouvez ça compliqué? Vous craignez les odeurs, les mouches à fruits dans la cuisine et les visites de bestioles autour de votre bac extérieur? Voici des réponses à toutes vos questions pour que vous puissiez, vous aussi, faire le saut et adopter une gestion des ordures plus écolo!

Sur le comptoir

Que ce soit le petit bac de plastique fourni par votre municipalité ou une jolie jarre que vous avez dénichée dans votre boutique préférée, l’idéal c’est de placer un récipient fermé sur le comptoir, à la vue de tous. De cette façon, toute la famille y pensera plus facilement et le geste de mettre à la poubelle sera rapidement remplacé par celui de mettre au compost. Pendant la préparation des repas, retirez le couvercle et déposez-y les retailles d’aliments au fur et à mesure. À la fin du repas, faites la même chose avec les restes de table. Votre sac de poubelle fondera à vue d’œil et plus on voit les ordures diminuer, plus ça donne envie de continuer!

Coquilles d’œufs, pelures, cœurs de pommes, pain ranci, tout ce qu’on ne mangera pas peut s’y retrouver. À la fin de la journée, sortez vider votre petit bac dans le grand bac extérieur et le tour est joué. Pas plus compliqué!

Se débarrasser des odeurs

Pour éviter les mauvaises odeurs, on peut saupoudrer un peu de bicarbonate de soude dans le bac. Pour le nettoyer, il suffit de le rincer avec de l’eau et du savon doux ou avec de l’eau et du vinaigre blanc. Certains bacs sont même munis d’un système d’aération qui réduit l’humidité et les mauvaises odeurs. Et si vous avez opté pour une jarre en céramique ou en verre givré, elle va probablement au lave-vaisselle. Super pratique!

Exit les insectes!

Pour éviter de se retrouver avec des petites surprises dans le bac (allô les colonies de mouches et de vers blancs!), assurez-vous de placer à la rue votre grand bac à toutes les collectes, même s’il n’est pas plein, et rincez-le ensuite. Pour éloigner les insectes indésirables, vous pouvez ajouter du papier journal ou des feuilles mortes dans le bac. Profitez-en pour y vider le sac de votre tondeuse lorsque vous ferez le gazon.

Comme la viande attire les rongeurs, ratons laveurs et même les mouffettes, évitez de laisser les retailles de viande durant plusieurs jours dans le bac à compost extérieur. Petit truc : gardez-les dans un sac compostable au congélateur et déposez-les dans votre bac extérieur juste avant la collecte. Les sacs compostables sont vendus dans les pharmacies, quincailleries et plusieurs épiceries.

Quoi composter?

Bien que certaines municipalités aient leurs propres consignes, voici, de manière générale, ce qu’on peut déposer dans son bac brun :

  • Les restes d’aliments cuits, crus, avariés
  • Les pelures de fruits et de légumes
  • Le carton, le papier journal, les essuie-tout
  • Les filtres et le marc de café
  • Les sachets de thé et de tisane
  • Les papiers et cartons souillés d’aliments (ex: boîtes à pizza, serviettes de table en papier)
  • Le gazon et les feuilles mortes
  • Les cheveux

Ces matières sont interdites dans le compost :

  • Les liquides
  • Les mouchoirs souillés
  • Les coquilles de fruits de mer (moules, huîtres, homards)
  • Les couches et les produits hygiéniques
  • Le verre, la vitre, le plastique et le métal
  • Les chandelles
  • L’huile et la peinture
  • Les mégots de cigarettes
  • Les bouchons de liège synthétiques
  • Les vêtements

À moins d’indications contraires, les matières d’origine animale sont autorisées dans les bacs de compostages municipaux. Visitez le site Web de votre municipalité pour connaître les jours de collecte et les particularités.

Si vous prévoyez transformer votre compost vous-même à la maison, mieux vaut vous en tenir aux matières végétales et respecter quelques consignes afin de bien équilibrer sa composition, dans le but de favoriser sa décomposition!

Il n'est pas facile de s'y retrouver dans la gestion des ordures écolo.  | Photo : O'Gleman Média / Maude Chauvin