1 GER 11 12 6 29
2 USA 9 9 7 25
3 AUT 9 7 7 23
5 CAN 7 10 7 24

Jean-Luc Brassard

Une soirée grandiose

Manon Gilbert

Des Jeux boudés...

Jeudi 7 août 2008 12:56 MTL

Turin 13:50 • 26 °C

SportsSki acrobatique

DescriptionInstallationsChampionsHyperliens

Description

Seules deux des quatre disciplines du ski acrobatique, bosses et sauts, sont au programme des Jeux olympiques. La demi-lune et le snow cross font partie uniquement du programme des coupes du monde et des championnats du monde.

Les bosses:

Les spécialistes des bosses doivent dévaler le plus rapidement possible un parcours long de 220 à 250 mètres avec une dénivellation moyenne de 26 à 30 degrés. Les bosses, qui peuvent atteindre la hauteur de 1,2 mètre, sont distantes d’environ 3,5 mètres les unes des autres.

Pendant la descente, les concurrents effectuent deux manœuvres aériennes à partir de tremplins. Cinq juges accordent des notes en fonction de la technique de glisse. Les plus haute et plus basse notes sont éliminées. Deux autres juges notent la qualité des sauts. La vitesse et les sauts comptent respectivement pour 25 % du pointage total, contre 50 % pour la technique.

Les sauts:

Au cours d’une compétition, les athlètes exécutent deux sauts différents préalablement autorisés par leur entraîneur. Les concurrents s’élancent sur une pente longue de 55 mètres avec une dénivellation moyenne de 23 degrés. Un choix de six tremplins leur est offert, car la taille des tremplins, faits en neige, varie selon la nature du saut à exécuter. Les éléments observés par les juges incluent le décollage, l’amplitude, la hauteur, la distance, le contrôle des mouvements et la réception.

Cinq juges évaluent l’envol et les figures. La note la plus basse et la note la plus haute sont retirées. Deux autres juges analysent la réception. La somme des points est multipliée par le coefficient de difficulté du saut réalisé. L’envol compte pour 20 % de la note, la figure pour 50 % et la réception pour 30 %.

À Turin:

La compétition de bosses inclut une phase de qualification et une finale. Les 16 premiers à l’issue de la qualification accèdent à la finale. Comme l’ordre de départ est inversé, le 16e part premier. La note de la qualification ne compte plus lors de la finale. Ainsi, le plus haut score lors de l’étape ultime triomphe.

La compétition de sauts comprend également une qualification et une finale pour laquelle l’ordre de départ est inversé. Lors des qualifications, les athlètes doivent effectuer deux sauts différents. Les 12 premiers passent en finale où, encore une fois, ils doivent exécuter deux manœuvres différentes. Seules les notes des sauts de la finale déterminent le gagnant.


Historique

Ski acrobatique en français, freestyle skiing en anglais... Ces deux expressions expliquent bien les origines de cette discipline spectaculaire qui, après une présence non officielle aux Jeux de Calgary, est entrée dans la famille olympique. Les bosses ont d’abord été admises comme épreuve aux Jeux d’Albertville. Puis, les sauts ont suivi à Lillehammer.

En 1979, la toute puissante Fédération internationale de ski (FIS) reconnaît officiellement le ski acrobatique. Un circuit de coupes du monde est mis sur pied dès l’année suivante. Le premier championnat du monde a lieu à Tignes en 1986. Choix incontournable, puisque la station des Alpes françaises est reconnue comme le pilier européen du ski acrobatique.

La langue française était d’autant plus présente que le Québec occupait une place prépondérante dans les sauts grâce aux frères Laroche, à Lloyd Langlois et aux autres membres du «Québec Air Force». Les duels entre Jean-Luc Brassard et Edgar «Ga-Ga» Grospiron au sommet des bosses y ajoutaient du piquant. La France a décroché deux des trois médailles masculines à l’enjeu à Albertville et le Québec a remporté la moitié des six médailles chez les messieurs à Lillehammer.

Les francophones n’ont cependant plus le haut du pavé. À Salt Lake City, neuf pays ont gagné les douze médailles. La France en a remporté une. Le Québec, lui, a passé son tour, mais le Canada en a récolté deux en sauts grâce aux Ontariennes!

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