1 GER 11 12 6 29
2 USA 9 9 7 25
3 AUT 9 7 7 23
5 CAN 7 10 7 24

Jean-Luc Brassard

Une soirée grandiose

Manon Gilbert

Des Jeux boudés...

Jeudi 7 août 2008 12:56 MTL

Turin 13:50 • 26 °C

SportsPatinage de vitesse longue piste

DescriptionInstallationsChampionsHyperliens

Description

Si on fait exception de l'épreuve du 1000 m, ajoutée à Innsbruck en 1976, la programmation des épreuves masculines de patinage de vitesse a été coulée dans la glace dès 1924. Pour ce qui est des dames, elles ont fait leurs débuts olympiques en 1960 avec quatre épreuves. Une cinquième, le 5000 m, s'est ajoutée en 1988 à Calgary.

Les volets masculin et féminin comprennent quatre épreuves identiques: le 500 m, le 1000 m, le 1500 m et le 5000 m. Un menu complété par un 3000 m pour les femmes et un 10 000 m pour les hommes.

Auparavant, toutes les épreuves étaient individuelles. Mais aux Jeux de Turin, deux nouvelles épreuves ont été ajoutées, la poursuite féminine (6 tours) et masculine (8 tours). Toutes les épreuves sont disputées sur un anneau de 400 m.

À partir de la saison 1997-1998, le patin « clap » ou « slap » a tellement changé les données que l'Union internationale de patinage a jonglé avec l'idée de créer un nouveau livre des records. La solution finalement retenue a été de mettre un astérisque à côté des performances réalisées grâce à cette innovation découverte et abandonnée dans les années 1920!

La partie arrière de la lame d'un patin « clap » est reliée à la bottine par des ressorts au lieu d'être soudée. Cette modification permet un contact prolongé avec la glace et une diminution de la friction, donc une plus grande vitesse.

Aux Jeux de Nagano, toutes les épreuves masculines et féminines ont donné lieu, sans exception, à une amélioration des marques olympiques ou mondiales. Du jamais vu!

Par ailleurs, l'utilisation de pistes intérieures, d'abord à Calgary en 1988, puis de façon permanente depuis les Jeux de Lillehammer en 1994, a aussi contribué à améliorer les temps.

À Turin:

Pour les épreuves individuelles, les athlètes s’affrontent par paire. Un faux départ par paire est autorisé. Le patineur qui commet le second faux départ est disqualifié. Toutes les distances sont courues une fois, sauf le 500 m. Depuis les Jeux de Nagano, il est couru deux fois en deux jours. Le temps cumulatif détermine le vainqueur. Chaque patineur dispute la course une fois dans le couloir intérieur et une fois dans le couloir extérieur.

Les couples de concurrents sont déterminés en fonction des temps réalisés pendant la saison. Les athlètes sont divisés en groupes. L'attribution des couloirs et l'ordre de départ à l'intérieur de chaque groupe sont déterminés par tirage au sort.

Les nouvelles épreuves de poursuite par équipes sont composées de phases éliminatoires qui mènent à la finale. Deux équipes, formées chacune de trois athlètes, partent simultanément de chaque côté de la piste. Les membres de l'équipe se relaient pour affronter les virages en conduisant l'équipe. Les autres patineurs suivent de près le meneur pour profiter de son sillage. L'équipe termine l'épreuve lorsque le troisième athlète passe la ligne d'arrivée.


Historique

L'Union internationale de patinage (ISU) a été fondée en 1892, 16 ans avant la création de toute autre fédération internationale de sport d'hiver. Le patinage de vitesse a ainsi occupé, de plein droit, une place de choix dans la programmation sportive des premiers Jeux olympiques d'hiver à Chamonix, en 1924.

Dès cette première édition, le Finlandais Clas Thunberg s'est distingué en remportant cinq médailles. Depuis, le patinage de vitesse a couronné de nombreux multiples médaillés. Entre autres, l'Américain Eric Heiden (cinq fois médaillé d'or à Lake Placid en 1980), le Québécois Gaétan Boucher (deux médailles d'or et une de bronze à Sarajevo en 1984) ainsi que le Norvégien Johann Olav Koss, dont les trois médailles d'or de Lillehammer ont été marquées par autant de records du monde.

En somme, la relation entre le mouvement olympique et le patinage de vitesse pourrait être qualifiée d'idyllique, s'il n'y avait pas eu de résistance, pendant une vingtaine d'années, à mettre des épreuves féminines au programme des Jeux.

C'est seulement à Squaw Valley, en 1960, que les premières patineuses de vitesse ont pu concourir sur une glace olympique. Une première vedette s'est alors manifestée: la Russe Lydia Skoblikova. Elle a remporté un total de six médailles d'or, deux à ces Jeux et quatre lors des suivants à Innsbruck, en 1964.

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