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 Déserteur de l'armée américaine, qui demande un statut de réfugié au Canada. Jeremy Hinzman devra prouver à la Commission de l'immigration et du statut de réfugié qu'il est un objecteur de conscience, qu'il renonce à participer à une intervention entachée d'abus et que le Canada, en vertu de la Convention de Genève, a le devoir de le protéger.
Jeremy Hinzman s'est enrôlé après le 11 septembre 2001 et affirme s'être battu en Afghanistan par devoir moral. Averti qu'il serait dépêché en Irak, il s'enfuit au Canada avec sa femme et son enfant. Il vit depuis janvier à Toronto, en attente du statut de réfugié sans lequel le soldat de 25 ans risque la persécution et la prison, selon son avocat Jeff House.
L'arbitre de la Commission canadienne de l'immigration, Brian Goodman, a finalement rejeté la demande.
La décision rendue affirme que M. Hinzman ne répond pas au critère désignant un objecteur de conscience et qu'il n'a pas réussi à démontrer que la peine dont il pourrait écoper en raison de sa désertion serait excessive et constituerait un traitement ou une peine cruel et inusité.
Lire la nouvelle du 24 mars 2005
L'avocat de Hinzman s'adressera à la Cour fédérale pour obtenir la permission d'en appeler de la décision.
Dernière mise à jour : 29 mars 2005
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