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L'École de médecine du Nord sera la première à voir le jour, au Canada, depuis le début des années 60. Elle est le résultat d’un partenariat entre les universités Laurentienne de Sudbury et Lakehead de Thunder Bay, deux campus situés à plus de 1000 km de distance.
 Le projet vise à contrer l’importante pénurie de médecins généralistes dans le nord de la province : il en manque environ 400.
Contrairement aux facultés du sud de l’Ontario, l’accent sera mis sur la médecine de terrain. 50 médecins y gradueront annuellement.
Les premiers étudiants y seront admis en septembre 2005.
La mise sur pied du projet a été confiée au Dr Roger Strasser, un Australien spécialisé dans la médecine rurale.
Une inconnue : la place des francophones
Bien que l’enseignement s’y fasse uniquement en anglais, l’École de médecine du Nord-Ontario se dit consciente des besoins des communautés du Nord. L’école dit vouloir recruter au moins 17 % d’étudiants francophones. Cependant, contrairement à la communauté autochtone pour qui deux places sont réservées, rien n’assure que l’école recrutera un nombre précis d’étudiants francophones. Ceux-ci devront être admis parmi les 48 places restantes.
Le Groupe témoin francophone s’inquiète du fait que, dans l’organigramme de l’école, le poste de coordonnateur des affaires francophones soit à un palier inférieur au poste du responsable des affaires autochtones (lire la nouvelle)
Selon les chiffres du recensement de 2001, les francophones forment 18 % de la population du Nord. Dans le Nord-Est, un habitant sur quatre est francophone.
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À consulter |
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École de médecine du Nord-Ontario |
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