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Boyle et la combustion

C’est un Irlandais, Robert Boyle, qui amorce la révolution chimique. Finies les spéculations, se dit-il. L’avenir appartient à ceux qui expérimentent, ce qui l’amène à mettre sur pied le premier véritable laboratoire de chimie.

À ses débuts, Boyle s’intéresse aux propriétés des gaz. L’air retient tout particulièrement son attention. Il perfectionne donc une machine qui lui permet de faire varier la quantité d’air sous une cloche. Puis il vérifie comment réagit un animal quand on le prive d’air.

Ce qu’il observe est révélateur : l’animal s’immobilise peu à peu, comme si la vie le quittait. Quand l’air revient dans la cloche, l’animal reprend ses esprits.

Plus tard, Boyle reprend la même expérience avec une chandelle allumée. Après un court délai, la chandelle s’éteint. Ces deux expériences démontrent très clairement que l’air joue un rôle essentiel à la fois pour la combustion et pour la respiration des organismes vivants.

Avec Boyle, une nouvelle façon de faire voit le jour, nous dit le philosophe des sciences Serge Robert. À l’avenir, les énoncés scientifiques devront s’appuyer sur des faits. « L’enjeu de la chimie c’est d’essayer de comprendre quels sont les constituants de la Nature, comment ils interagissent entre eux. Ce que Boyle a fait, c’est de promouvoir l’idée de faire des expérimentations, de faire interagir les élements entre eux. »

 

   

 
D'après une chronique de Solange Gagnon, journaliste et Jeannita Richard, réalisatrice
Adaptation pour Internet : Pierre Sormany, Karine Boucher et Isabelle Montpetit