Conclusion
Finalement, 35 ans après la première
marée noire d’envergure en Bretagne, on a appris
à mieux gérer les impacts de ces chocs sur les écosystèmes.
On sait aussi que ceux-ci finissent par récupérer,
à condition bien entendu que les marées noires ne
soient pas récurrentes! « La catastrophe,
elle est brutale pour les animaux. C’est comme des coups
de poings. Si vous avez une marée noire tous les cinq ans
– c’est à peu près ce qu’on avait
chez nous, en Bretagne, à l’époque –
le système est à peine restauré qu’il
reprend un autre grand coup de poing dans la figure. C’est
totalement intolérable! », conclut
Michel Glémarec.
Puisqu’il semble n’y avoir aucune solution,
c’est sur la cause de la pollution qu’il faudrait
agir. De ce point de vue, une conclusion s’impose : tant
qu’il y aura des navires-poubelles qui sillonneront les
mers, aucun pays, aucune côte ne sera à l’abri
des terribles effets des marées noires.
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