Conclusion

Finalement, 35 ans après la première marée noire d’envergure en Bretagne, on a appris à mieux gérer les impacts de ces chocs sur les écosystèmes. On sait aussi que ceux-ci finissent par récupérer, à condition bien entendu que les marées noires ne soient pas récurrentes! « La catastrophe, elle est brutale pour les animaux. C’est comme des coups de poings. Si vous avez une marée noire tous les cinq ans – c’est à peu près ce qu’on avait chez nous, en Bretagne, à l’époque – le système est à peine restauré qu’il reprend un autre grand coup de poing dans la figure. C’est totalement intolérable! », conclut Michel Glémarec.

Puisqu’il semble n’y avoir aucune solution, c’est sur la cause de la pollution qu’il faudrait agir. De ce point de vue, une conclusion s’impose : tant qu’il y aura des navires-poubelles qui sillonneront les mers, aucun pays, aucune côte ne sera à l’abri des terribles effets des marées noires.

   
   

Journaliste : Jean-Pierre Rogel    
Réalisateurs :
Yves Lévesque et Bertin Leblanc (Paris)
Adaptation pour Internet : Karine Boucher et Caroline Paulhus    
Correction :
Josée Bilodeau

   

Tant qu’il y aura des navires-poubelles qui sillonneront les mers, aucun pays, aucune côte ne sera à l’abri des terribles effets des marées noires

Mikael Charlemain


Hyperliens Le nettoyage au large et sur les côtes