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La relativité restreinte (1 de 4)

Quand, encore tout jeune, Albert Einstein manifeste de l’intérêt pour les théories des physiciens de son époque, il ne se doute pas de l’impact qu’auront un jour ses propres travaux.

Dans son autobiographie, Einstein raconte que déjà, à l’âge de 16 ans, une expérience de pensée sur la lumière l’obsède. « Qu’arriverait-il si je me déplaçais à la vitesse de la lumière? Qu’est-ce que je verrais exactement ? », se demande-t-il.

Einstein a mis dix années pour apporter une première réponse à cette question, ce qui nous a donné la théorie de la relativité restreinte, l’une des théories les plus révolutionnaires de l’histoire des sciences.

Avec pour seuls outils du papier, un crayon et les équations qui décrivent le comportement des ondes électromagnétiques, il devient évident pour Einstein qu’il n’est pas possible d’aller plus vite qu’un rayon lumineux. La vitesse de la lumière doit être la même, quel que soit le point où on la mesure. Cette vitesse de la lumière, 300 000 km/sec, doit donc être une constante absolue, universelle. C’est une vitesse limite, que nul ne peut dépasser.

En d’autres mots que, l’observateur et la source lumineuse soient immobiles ou en mouvement à très grande vitesse, l’un par rapport à l’autre, la lumière voyagera toujours à la même vitesse, ce qui va à l’encontre du bon sens.

 
La relativité restreinte (2 de 4)



 
D'après une chronique de Solange Gagnon, journaliste et Jeannita Richard, réalisatrice
Adaptation pour Internet : Pierre Sormany, Karine Boucher et Isabelle Montpetit