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Les débuts de la génétique

Mais en 1900, les choses vont radicalement changer. Trois recherches en botanique, indépendantes les unes des autres, aboutissent aux mêmes résultats que les travaux de Mendel. On redécouvre ses lois de la dominance et de la ségrégation.

L’importance de ces lois saute aux yeux, car elles permettent de prévoir comment les caractères vont se transmettre de génération en génération.

L’agriculture et l’élevage connaissent alors un essor sans précédent. On produit des variétés de blé qui résistent au froid, d’autres qui donnent des farines propices à la fabrication du pain ou des pâtes alimentaires. Chez les animaux, on sélectionne des lignées pour la tendreté de leur viande ou pour l’abondance de leur lait. La qualité des produits et la productivité font des gains remarquables.

« Avant ça, on procédait de façon empirique, ajoute Claude-André St-Pierre. On sélectionnait un plan à gauche, on sélectionnait un plan à droite, on regardait un peu ses descendances mais on n’utilisait pas systématiquement les croisements de parents bien connus, de parents bien caractérisés et la ségrégation apportée par ces parents.  C’est en utilisant ces connaissances que l’on a vu la force et la puissance de Mendel. »

Extrait vidéo : Malgré ces retombées spectaculaires, la génétique a longtemps conservé une grande part de mystère. Personne ne pouvait en expliquer les mécanismes de transmission.

 

 

 

 

 
D'après une chronique de Solange Gagnon, journaliste et Jeannita Richard, réalisatrice
Adaptation pour Internet :
Jean-Charles Panneton et Karine Boucher