Seule la partie supérieure
du scaphandre est à l'étude.
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Perchée sur le bord du cratère
Haughton, la station de recherche abrite en permanence six
chercheurs. Cest dici que partent les expéditions;
cest ici qu'on effectue les analyses scientifiques.
Au moment de notre visite, les ingénieurs
Mike Boucher et Sean Murray, de lentreprise américaine
Hamilton Sunstrand Space Systems International effectuaient
leur premier séjour sur l'île Devon. Ce qui les
intéresse : construire un scaphandre et tester des
systèmes de communication qui pourraient être
utilisés sur Mars.
« Un scaphandre, cest un véhicule
spatial portable. Cest aussi le véhicule spatial
minimal. Il senveloppe autour de vous. Cest beaucoup
plus quun vêtement, cest un système
de survie. Cest un système qui vous protège
de lextérieur et qui en même temps doit
vous permettre de travailler », explique Pascal
Lee.
Le scaphandre est muni d'un système
de communication qui relie les astronautes entre eux et avec
la station. Il sera éventuellement bardé d'une
foule d'instruments électroniques pour mesurer des
paramètres essentiels à la survie de l'astronaute
: le taux d'oxygène ou de dioxyde de carbone, la pression
atmosphérique, la température à l'intérieur
et à l'extérieur du scaphandre, le niveau de
rayonnement, etc.
Un scaphandre martien sera forcément
différent de ceux utilisés jusquà
maintenant par les astronautes de la NASA. « Dans
des conditions de microgravité on n'a pas besoin de
se pencher ou de s'accroupir. On peut toujours flotter vers
l'endroit qu'on veut atteindre. Mais sur Mars, il faudra parfois
se mettre à quatre pattes pour atteindre certains objets.
En plus, on sera soumis à la gravité, alors
on aura besoin d'un scaphandre un peu plus léger »,
explique l'ingénieur Mike Boucher.
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