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Pour les tenants du cerveau-machine, ce qui caractérise le cerveau, c’est sa capacité à manipuler des symboles : additionner, multiplier, soustraire, diviser.

 

 

 

L’intelligence artificielle (1 de 2)

Malgré les succès des neurosciences, un groupe de chercheurs américains décide, au milieu des années 1950, d’aborder la question de l’esprit humain d’une toute autre façon.

Pour ce groupe, la pensée et l’esprit ne sont pas une exclusivité du cerveau. On peut reproduire la pensée. Il suffit de construire une machine assez complexe qui ait les mêmes capacités que notre cerveau.

Au début, les travaux pour produire une machine capable de remplacer le cerveau humain s’inspirent du mathématicien anglais Alan Mathison Turing, celui-là même qui a réussi, grâce à la machine Enigma, à percer le secret des communications allemandes pendant la Seconde Guerre mondiale.

Pour les tenants du cerveau-machine, ce qui caractérise le cerveau, c’est sa capacité à manipuler des symboles : additionner, multiplier, soustraire, diviser. Mais plus les circuits et les logiciels de commande se complexifient plus les tâches réalisées paraissent impressionnantes. L’ordinateur moderne et la robotique voient le jour.

« Et leur perspective consistait à dire qu’à force de complexifier les circuits électriques à l’intérieur de cette machine-là, ils arriveraient à en faire une machine qui pense dans la mesure où l’on conçoit l’esprit humain comme une organisation de neurones comparable à une organisation complexe de circuits électriques, précise Serge Robert. Il s’agit là d’une conception strictement mathématique de ce qu’est l’esprit et d’une conception pas du tout neurologique. »

Ce champ de recherche porte maintenant le nom d’intelligence artificielle.Suite page (2 de 2)

 

 

 
D'après une chronique de Solange Gagnon, journaliste et Jeannita Richard, réalisatrice
Adaptation pour Internet :
Jean-Charles Panneton et Karine Boucher