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1 USA 17 15 7 39
2 AUS 13 8 4 25
3 CHN 5 5 7 17
5 CAN 3 4 3 10
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100 m papillon masculin - Finale
Record de Crocker, pas encore les adieux pour Mintenko

 

Mike Mintenko (CP Photo/Tom Hanson)
Mike Mintenko
(CP Photo/Tom Hanson)

30 juillet 2005 - On croyait vivre le dernier tour de piste de Mike Mintenko au 100 m papillon. Le vétéran nageur canadien désirait prendre sa retraite à l'issue des Championnats du monde FINA. Mais voilà qu'après un excellent 5e rang en finale du 100 m papillon, il lorgne Melbourne et les Jeux du Commonwealth en 2006.

Si les spectateurs n'ont pu assister aux adieux de Mintenko, un olympien de Sydney et d'Athènes, ils ont eu droit à un spectacle signé, Ian Crocker.

L'Américain a soulevé la foule du stade de natation des Championnats du monde FINA. En battant son propre record datant du 13 juillet 2004, Crocker a établi une nouvelle marque mondiale en finale.

Il a stoppé le chrono à 50 s 40/100 pour devancer son compatriote Michael Phelps (51,65) et l'Ukrainien Andriy Serdinov (52,08). Les trois hommes se partageaient également le podium aux Jeux de 2004, les deux Américains inversant la couleur de leur médaille.

« Je suis très content. Pour battre Micheal Phelps, ça prenait un record du monde et c'est ce que j'ai fait », a indiqué Crocker, qui a beaucoup ri lorsqu'il a appris que Phelps avait accroché sa photo dans sa chambre d'hôtel pour se motiver à le battre.

La boucle de Mintenko

Mintenko, le seul Canadien à prendre le départ de cette course, a terminé 5e, à égalité avec la Russe Evgeni Korotyshkin. À 75 m, le nageur de Moose Jaw était toujours 3e, mais il n'a pu maintenir la cadence.

« À Sydney, j'étais 5e dans cette épreuve. Me voilà de retour au 5e rang à Montréal. C'est une belle façon de boucler la boucle, même si elle n'est pas tout à fait bouclée », a lancé Mintenko, qui songe à poursuivre l'entraînement en vue des Jeux du Commonwealth.

Il a terminé à 79 centièmes d'un podium avec un temps de 52,87. Son meilleur chrono dans cette épreuve est de 52,44.« Pour une fois, tout est parfait dans l'équipe canadienne. Il n'y pas de "bullshit" », a conclu Mintenko, bien heureux de son séjour dans la métropole québécoise.