La parole à: Sophie Simard

Sophie Simard nous parle de sa participation aux Championnats du monde FINA.

La dernière fois que je vous avais parlé, je n'avais pris part à aucune compétition à Montréal. Maintenant, c'est chose faite.

Je ne savais pas à quoi m'attendre en nageant devant le public québécois. Certes, je savais à quoi ressemblaient les championnats du monde parce que j'avais participé à ceux de Fukuoka (Japon) en 2001.

Au début des compétitions, je ne nageais pas, donc je suis allée voir comment ça se passait, mais quand c'est toi qui es sur le bloc de départ et que tout le monde crie pour toi, c'est encore plus spécial et plus impressionnant. Les Québécois ont vraiment répondu à l'appel et il y avait toute une ambiance.

Quand les gars ont remporté la médaille d'argent, j'étais dans les estrades et c'était vraiment le fun de faire partie de la fête. C'est vraiment mon plus beau moment au sein de l'équipe canadienne. Quand tes coéquipiers nagent bien, c'est sûr que ça te donne le goût de bien nager toi aussi.

Quant à moi, je suis très satisfaite de mes performances, mais surtout de mon record canadien. Ça faisait longtemps que je voulais battre le record de Marianne Limpert (1:59,85 sur 200 m libre). Ça faisait longtemps que je l'avais dans la mire. L'an dernier, je me suis dit que ça n'arriverait jamais parce que je voulais prendre ma retraite, mais il faut croire que j'ai bien fait de revenir. C'est mon premier record en bassin de 50 m et je détiens aussi celui du 200 m libre en bassin de 25 m.

Les championnats du monde sont presque terminés pour moi. Il me reste le relais 4 X 100 m quatre nages samedi. Ensuite, je m'en vais avec une bonne partie de l'équipe nationale aux Championnats américains. J'aurais pu faire les Championnats du monde universitaires (en août en Turquie), mais comme je me suis entraînée pour être au sommet à Montréal, je préfère continuer un peu et ensuite prendre des vacances pour voir ma famille.

J'espère que la présentation des championnats du monde à Montréal va inciter les jeunes à bouger. La couverture médiatique a été excellente. Pendant deux semaines, on a fait connaître de nouveaux sports, j'espère que ça va inciter des jeunes à s'inscrire dans des clubs de water-polo, de nage synchronisée, de natation ou de plongeon. C'est important de bouger.

Merci d'avoir tous été derrière nous pendant ces deux semaines.

(Propos recueillis par Manon Gilbert)

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