Logo des 11es Championnats du monde aquatiques
1 USA 17 15 7 39
2 AUS 13 8 4 25
3 CHN 5 5 7 17
5 CAN 3 4 3 10
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Bilan des athlètes
Aucun reproche

 

Relais féminin<br>CP Photo/Ryan Remiorz
Relais féminin
(CP Photo/Ryan Remiorz)

31 juillet 2005 - À quelques heures de la fin des Championnats du monde FINA, l'heure est évidemment aux nombreux bilans: organisation, dirigeants de la FINA, performances canadiennes. Nommez-les tous!

Mais on ne pouvait pas quitter l'île Sainte-Hélène sans demander aux principaux artisans des mondiaux aquatiques de nous faire part de leur appréciation ou de leurs critiques.

Vendredi dernier, Mustapha Larfaoui, le président de la FINA, confiait à notre collègue que les dirigeants de Montréal 2005 avaient fait des championnats du monde un véritable succès.

« Le comité organisateur a été plus qu'à la hauteur. Honnêtement, je ne peux relever aucun point faible », avait-il déclaré.

Eh bien, il semble que l'Algérien de 74 ans ne soit pas le seul à n'avoir aucun reproche à formuler à l'organisation montréalaise. Les athlètes non plus. Tous ceux que nous avons interrogé sont unanimes: une organisation hors-pair, une ambiance fantastique, des bénévoles gentils... que demander de plus?

« C'est vraiment bien organisé. On a tout ce qu'il faut pour manger, pour boire. Le système de transport est super efficace, même exceptionnel. Je n'ai jamais attendu l'autobus. Au Japon (mondiaux de 2001), c'était très long. Il y avait beaucoup de trafic. Je pensais que ça allait être la même chose à Montréal, avec ce qu'on entend toujours à la radio. Je n'ai rien à redire, c'est vrai que je ne suis pas exigeante, mais l'ambiance et l'environnement étaient fantastiques », déclare la nageuse Sophie Simard.

Ne reste plus qu'à attendre

Bon, admettons que pour les athlètes canadiens, il est plus délicat de critiquer une organisation qui a fait des pieds et des mains pour rapatrier l'événement à Montréal. Mais quand les étrangers partagent cet avis, il faut bien se rendre à l'évidence.

« C'est très bien organisé. La piscine est absolument superbe. La foule est très bruyante et elle te pousse à te dépasser. L'ambiance est géniale. Tout le monde est très gentil avec nous », confie la Zimbabwéenne Kirsty Coventry, championne mondiale et vice-championne olympique du 100 m dos, médaillée d'or olympique et mondiale du 200 m dos et médaillée d'argent à Montréal du 200 m QNI.

« Tout s'est déroulé à la perfection. Le tournoi de water-polo était vraiment bien organisé. Et puis, après avoir gagné une médaille d'or, je trouve ça encore plus fantastique. Je n'ai aucun commentaire négatif à vous faire », affirme la joueuse hongroise Mercedes Stieber.

Alors, voilà, ne reste plus qu'à souhaiter que Montréal n'attende pas 29 ans avant d'organiser un autre événement sportif d'envergure internationale. Parce que, comme le dit Brittany Reimer, médaillée de bronze du 1500 m libre et d'argent du 800 m libre, « on aime ça avoir le support de la foule ».