Le combat des livres - du 30 janvier au 3 février à 10h30


À 20 ans, pour Daniel, il n'y avait rien de plus cool que d'être gérant d'une boutique de disques. À 30 ans, c'est autre chose. Sans fric, sans amour, sans projet, Daniel a la désagréable impression de ne pas être adulte. Pour remédier à la situation, il décide d'agir de la façon qu'il connaît le mieux : courir très vite dans tous les sens, sans réfléchir.

Grand Prix de la relève littéraire Archambault 2005





Né en 1970, Stéphane Dompierre a connu les 33 tours, Goldorak et le Commodore 64. Il travaille actuellement à ses trois prochains romans, en plus d’essayer de voir, dans le métro, si les gens lisent Un petit pas pour l’homme.

Marie-France Bazzo s'entretient avec Stéphane Dompierre









17 mars, 0 h 09 - En tout cas, Stéphane, ce n'est peut-être pas dans le métro qu'on aurait pu me voir lire ton livre, mais vivre l'émoustillement d'en découvrir la phase 4 assise au café près de chez moi, entourée d'inconnus, tentant vaguemement de contrôler toute réaction apparente, fut une expérience particulière! Ouf! Aux couleurs de mes joues, quiconque l'ayant lu (ou écrit) aurait deviné la page où je me trouvais. Mes voisins de table ont d'ailleurs dû se questionner...
Caro T.
Montréal



9 février, 23 h 57 - Bon, c'est certain qu'avec l'impossibilité d'écouter les émissions autrement qu'avec la baladodiffusion, j'arrive en retard... J'ai bien aimé ce livre. J'avoue que je l'ai lu à cause de la polémique suscitée et je l'ai bien aimé parce qu'il est divertissant et aussi, disons-le, un tantinet archétypal. Je ne me suis sentie nullement offensée par la supposée "misogynie" que j'aurais dû y retrouver. les commentaires m'ont fait frémir... Heille! on peux-tu en revenir du combat féministe, un peu? On peux-tu prendre du plaisir en lisant un livre de gars? Bravo, Stéphane Dompierre! Bravo Louis-José Houde!
France Lehoux
Québec



3 février, 12 h 28 - Lucie, tu as fait amende honorable... 
 
+ + +  
 
Je vais tenter d'annuler les 60 pizzas censées être livrées chez toi cette nuit. 
 
+ + +
Stéphane Dompierre
Le plateau, c'est juste un quartier. Rien de plus.



2 février, 22 h 51 - Quand j'ai vu Un petit pas pour l'homme sur les étagères du Archambault, je savais que ça allait être bon. Même si j'avais jamais entendu parlé ni du livre, ni de l'auteur. Comme si le livre me parlait rien qu'à le voir. 
 
Alors je l'ai acheté. Je n'ai pas été déçu, loin de là. C'est rafraîchissant, drôle, intelligent et fort sympathique. Bref, c'est jeune. Et pour cela, j'applaudis Stéphane Dompierre.
Étienne Ferron-Forget
Trois-Rivières



2 février, 17 h  - Avez-vous tous perdu la tête? C'est un livre de fiction. Qui nous détend admirablement, qui nous fait rire (il est rare et combien précieux de s'éclaffer à la lecture d'un livre). Dompierre n'a pas voulu engager un débat de société avec ce livre comme il n'a pas cherché à démontrer une quelconque position, il a seulement imaginé une histoire qui l'a sans doute fait rire lui d'abord et a décidé de la mettre en mots dans le but d'écrire principalement et d'assouvir sa pulsion créatrice comme c'est le cas pour tous les auteurs de fiction du monde entier. Je répète : C'est un roman de fiction!! Il faut aussi savoir s'amuser dans la vie, non? Je suis une femme et en aucun temps je n'ai vu le fruit de le misogynie passer sous mes yeux pendant ma lecture! Je le recommande à tous ceux et celles qui ont envie de s'évader et de passer un sacré bon temps!!
Érika Julien
Montréal



1 février, 13 h 49 - Maintenant que vos invités féministes on détesté le livre de Louis-José, j'ai envie de le lire. 
 
Je dois être fous!!
Mathieu Touchette
La Plaine



1 février, 12 h 25 - C'est ma mère de 62 ans, juste avant le début du combat, qui m'a appelée pour me dire qu'elle «vote fièrement pour ce bien bon livre que je devrais lire».  
 
Ma mère lit des tonnes de livres par année depuis son tout jeune âge, tous les grands classiques y sont passés. Pourtant, en aucune façon elle a senti son «expérience de lectrice» remise en doute en vantant l'amusant livre de Dompierre. 
 
«Faire rire par écrit est tout un défi» qu'elle me dit. Et pour ce qui est de la soi-disant misogynie, elle n’y a même pas songé tellement elle sent le débat hors sujet... 
 
J'envie sa liberté...
Marie-Pascale Lalande
Montréal



1 février, 11 h 51 - Bonjour,  
 
J'ai été assez surpris d'entendre lors d'un débat que le propos de ce livre était misogyne. 
 
À mon avis, il ne s'agit pas de misogynie, mais bien d'égoïsme ou d'individualisme. Jamais, le personnage ne se préoccupe de l'autre. Qu'il s'agisse de la femme qu'il quitte, des femmes qu'il cherche à rencontrer, tout comme avec ses amis. Tout ce qui compte pour lui, c'est le plaisir "très sexuel" qu'il récoltera de ses éventuelles rencontres.  
 
Ce qui m'a également surpris, c'est qu'on a rejeté ce roman, particulièrement Maureen McTeer, en raison de la "misogynie" du personnage. Comme si le fait de décrire certains comportements, certaines attitudes et façon de vivre des jeunes hommes d'aujourd'hui faisait de ce livre un "mauvais livre". Qu'il ne soit pas agréable de faire ce constat, il est pourtant très réaliste. Effectivement, comme elle l'a fait remarqué, Mauree McTeer, on retrouve les mêmes idées dans la série de télévisée "Les Invincibles" et dans le film "L'horloge biologique". 
 
La question à se poser est de savoir si les auteurs cautionnent cette façon de vivre ou la dénoncent. Quand au personnage, il n'a pas à prendre position, lui il vit dans le livre. 
 
Et si vous n'êtes pas sûr que cet égoïsme est le lot de bien des jeunes hommes d'aujourd'hui, et aussi de bien des jeunes femmes, vous n'avez qu'à jeter un coup d'oeil à ces jeunes gens qu'on retrouve dans "Loft Story". 
 
Cette réflexion m'a sûrement été inspirée de l'entrevue avec Maxime-Olivier Moutier. "L'humain post-moderne est seul, libre, mais abandonné. [...] L'individualisme est une maladie, ça, tu peux l'écrire en grosses lettres" : Maxime-Olivier Moutier. 
 
En tout cas, il me semble qu'on est loin des paroles du Petit Prince de Saint-Exupéry : "Tu deviens responsable pour toujours de ce que tu as apprivoisé. Tu es responsable de ta rose..." 
 
Non, ici on prend et on jette. 
 
Ceci dit, je ne dis pas que ce livre de Stéphane Dompierre est un roman "marquant". À moins qu'on l'utilise dans des cours de littérature au cégep pour amener une réflexion sur les relations interpersonnelles des jeunes d'aujourd'hui.
Adrien Germain
La Baie



1 février, 11 h 24 - Louis-José Houde est visiblement le mouton noir du groupe. Il est le seul qui ne correspond pas à l'auditeur typique de radio-canada, c'est à dire un intellectuel. Il n'est pas un Artiste (notez le A majuscule) et n'est pas un universitaire. Donc il n'arrive pas à cette table avec les même bûts et bagages. Je comprend tout à fait M. Houde, car malgré mon Bacc, et mon écoute religieuse de vos émissions j'ai passé 3 ans de CEGEP à me faire dire par des profs de français que je n'avais absolument rien compris d'oeuvres aussi fantastiques (sarcasme) que La Sagouine ou Le Survenant. Donc Louis-José ne déprime pas tu n'es simplement pas assis à la bonne table et les autres panélistes ne sont pas snobs, ils n'ont pas le même vécu que toi et encore moins les mêmes buts dans la vie.
Jean-Etienne Kelly
Montréal



1 février, 10 h 57 - Un autre de ces ouvrages sur le "jeune-trentenaire-branché-plateau" qui se regarde le nombril... Combien y en aura-t-il encore? La recette est éculée. Ça sent le gros cliché. "Un petit pas pour l'homme" est un bon divertissement. Sans plus. Dompierre a une écriture vive et punchée. Un talent certain "d'entertainer". Mais le classer aux côtés d'Hubert Aquin est une hérésie. Comme si l'on comparait Bridget Jones à Paul Auster! 
 
Les jeunes se sont reconnus dans le livre de Dompierre? Moi aussi. Mais comme l'a si bien dit une internaute avant moi, c'est un livre pour les gens qui ne lisent pas. Ou qui lisent peu. Et c'est tant mieux. Il y a aussi de la place pour ça en littérature. 
 
Jean Gauthier 
Montréal
Jean Gauthier
Mtl



1 février, 10 h 39 - J'ai commandé ce livre. J'ai payé ce livre. Ne l'ai pas encore reçu. Et on me dit qu'il est assez mauvais pour être éliminé? Pensez-vous que je puisse être dédommagé?
Pascal Pluchon
boulogne sur mer/France



1 février, 9 h 44 - Ce débat n'est que snobisme de la part d'intellectuels envers ce style de littérature communément appelé "populaire"! Je suis convaincue qu'on n'aurait pas démoli aussi sauvagement le roman de Stéphane Dompierre si on l'avait qualifié de "vraie" littérature. Ces gens qui se considèrent "cultivés" semblent allergiques à toute forme de légèreté! La détente... ça ne vous dit rien??? Pourquoi des propos aussi hautains? Pourquoi un tel débat entre culture populaire et intellectuelle? Pourquoi juger aussi sévèrement la culture populaire? Pourquoi "populaire" et "crédibilité" ne peuvent être synonymes? Faites preuve d'un peu plus d'ouverture! Et Louis-José... ne te laisse surtout pas assimiler!!!
Claudie Mongrain
Montréal



1 février, 9 h 39 - ...au sujet de Un petit pas pour l'homme et tous ces romans interchangeables de jeunes hommes branchés sur leur ego cassé-collé qui règlent leurs petites faillites amoureuses en quelques paragraphes vite écrits vite publiés, tout en continuant à montrer patte blanche pour la prochaine plus fine. 
 
On pourrait parler du syndrome "Ah ben d'abord...", un genre de retrait narcissique face à l'invite féministe de se parler des vraies affaires et de changer le statu quo, quitte à dépasser un tant soit peu le cliché Marlequin - une collection mâle en devenir - de l'amour qui se serait pu si elle avait seulement voulu... 
 
Martin Dufresne
martin dufresne
québec



1 février, 9 h 16 - Bonjour,  
 
Beaucoup de jeunes hommes agissent comme le personnage d'un petit pas pour l'homme, il était temps de dénoncer cet incapacité à aimer. Des cours de relations humaines devraient être obligatoires à l'école.L'égoïsme et l'égocentrisme de ce personnage ne devrait pas être vu comme un modèle à suivre! 
 
Vous devriez inviter Jocelyne Robert auteur du "sexe en mal d'amour" pour parler de ce sujet. 
Je vois cette tendance dans la foulée des "fuck friends" si chère au gens du Plateau Mont-Royal.
Caroline Bergeron
Montréal



1 février, 9 h 14 - bonjour, je viens de terminer ce livre et je crois que mme mcTeer est completement a cote de la track quand elle parle de mysogynie a son propos. personnellement je crois plutot qu'il s'agit d'une ode a la femme, un peu comme Francois Truffaut l'avait fait en 1977 avec 'l'homme qui aimait les femmes'...
robert b.
candiac



1 février, 9 h  - Le débat d'hier (mardi) sentait le snobisme et la mauvaise foi à plein nez. Que ce livre soit éliminé ne me dérange pas. C'est les arguments pour l'éliminer que je trouve faibles. Peut-être était-ce une stratégie, tout les coups sont permis. Une chose est sûre, après 2 jours de débat, "Un petit pas pour l'homme" est le seul livre du lot que j'ai envie de lire.  
 
J'ai bien hâte de voir, ou plutôt d'entendre, la suite des débats.  

Jean-Pascal Chose
Ici



31 janvier, 21 h 40 - Bonjour, 
 
J'ai lu (je devrais dire dévoré!)avec grand plaisir ce livre l'hiver dernier; il s'agissait d'un cadeau de Noël et vraiment, je peux dire qu'il fut l'un des plus rafraîchissants du lot! 
 
En tant que jeune femme de 22 ans, il est évident que je me suis sentie interpellée par le propos de Dompierre, puisqu'il dresse un portrait à la "Horloge Biologique" des gars de ma génération et de la suivante. Son style d'écriture est à mon avis cru par endroit, et c'est ce qui fait son charme! Les métaphores totalement anti-classiques sont tout à fait rafraîchissantes, croustillantes et m'ont fait décrocher de mes lectures universitaires parfois trop intenses et portées vers le "pelletage de nuages 101". 
 
Non, vraiment, je crois qu'Un petit pas pour l'homme reflète la tendance "peur de l'engagement" qui règne actuellement et comme le monde est parfois triste à pleurer, mieux vaut en rire un peu, non? Il n'y a rien de mieux qu'une bonne dose d'auto-dérision pour remettre les idées à leur place... et continuer d'avancer! Et je parle aussi au nom des filles, car j'en suis! Avouons-le, certaines des filles décrites (qui ont plus de poitrine que de matière grise) existent réellement et il faut l'assumer! Comme il existe des gars machos qui nous perçoivent toutes, sans exception, comme un vulgaire morceau de viande! Et après, ça prend de tout pour faire un monde, l'important étant de savoir où l'on se situe là-dedans. 
 
Et au fait, je suis féministe à mes heures (j'ai d'ailleurs des cours en la matière présentement) et croyez-moi, je n'ai pas senti une seule pointe de misogynie dans ce texte! Et j'ai aussi d'autres copines qui ont raffolé de ce bouquin. Être féministe pour moi, c'est une approche de vie et une prise de conscience de ses droits : pas un sentiment constant d'être attaquée par les hommes qui incite à l'élimination de ces derniers!  
J'en prends et j'en laisse, et pour moi, c'est clair : ce livre, je l'ai pris avec plaisir! 
Bravo quand même Louis-José, et bonne chance dans tes stratégies diaboliques pour la suite du combat :)
Véronique Trudeau
Ile-Bizard (MTL)



31 janvier, 18 h  - Comparé à l'année passé le débat est ennuyeux et sans humour. Un petit pas s'est fait ruer de coups mais sur un ton des plus désagréable. 
 
C'était aussi un peu prévisible...
Sophie West
Montréal



31 janvier, 16 h 38 - J'ai lu le livre de M. Dompierre et je me suis bidonnée! Ok, ce n'est pas un chef d'oeuvre littéraire, même pas un grand livre, mais un livre pour se divertir, décrocher un peu de la vie qui va si vite. Il ne faut pas y voir une analyse psycho-philosophique de la trentaine, mais plutôt un divertissement pure et simple. N'est-ce pas ça, surtout, la lecture?
Maryse DeGrandpré
Montréal



31 janvier, 14 h 29 - Je n'ai pas lu le livre, mais après avoir entendu les arguments des panalistes, j'ai le goût de le lire par esprit de contradiction. S'il procure un pure plaisir, voilà un livre qui mérite d'être considéré!
Frédéric Laterrière
Québec



31 janvier, 13 h 13 - Ce livre est d'une légèreté à ne pas perdre le goût de sa limonade .......les arguments de l'auteur sur ce site me donne l'impression que ce roman n'est pas une fiction mais plutôt un trait prolongé du caractère de M. Dompierre, pour ne pas employer les mêmes attributs de Mme Laurier face à son livre envers sa personne. 
Bon combat! Bon travail! 
Danielle Demers 
 

Danielle Demers
Montréal



31 janvier, 12 h 30 - D’autres arguments (anti Pierre Lebeau /Aquin) : 
Dompierre n'a jamais été arrête saoul au volant de sa voiture avec un pistolet en sa possession. Aquin peut-il en dire autant? 
 
Dompierre à un très beau blog. Drôle en plus. Aquin peut-il en dire autant? 
 
Dompierre a écrit un livre dont on peut résumer l’histoire après l’avoir lu. Aquin peut-il en dire autant?
Chuck B.
Kuujjuaq



31 janvier, 12 h 18 - I-N-A-D-M-I-S-S-I-B-L-E!!! 
Le petit pas pour l'homme vient de se faire sortir du combat avec des arguments absolument fallacieux. 
 
1-Mysoginie 1 : Le regard blasé sur le monde d'un célibataire trentenaire narcissique serait mysogine car les femmes y sont perçues... à travers le regard d'un célibataire trentenaire narcissique. Pourquoi Dompierre devrait-il être le fer de lance d'une avant-garde néo-féministe pour imposer des standards moraux au regard masculin de sa génération (on lui donne une claque sur la gueule pour la même raison qu'on veut donner le Goncourt à Houellebecq). Et pourtant, dans un monde sans valeur où nos interactions reposent sur le principe utilitaire, ce sera dans les yeux purs d'Ève que notre anti-héros apprendra à cueillir les roses de la vie... 
 
2-Mysoginie 2 : En quoi les femmes y sont-elles plus maltraitées que les autres? Si ce livre est mysogine, il est aussi raciste (l'Asiatique à tête de poule) et misanthrope (le nain bossu qui crie : ESSIRCNOM SEMMOP SEMETHECA). Vive l'égalité! 
 
3-Insipide : Seul un péteux de broue plateauiste peut jeter un regard si méprisant sur une écriture remplie de surprises et aussi réjouissante que celle de Dompierre. Personnellement, je devais parfois arrêter de lire pour ne pas réveiller mon épouse dormant à mes côtés (je riais trop fort...). Aucun bouquin n'a une langue qui m'a autant fait revivre mon adolescence et ma vie de trentenaire. L'écriture de Dompierre est pour moi un direct au coeur. 
 
4-Léger : Ce petit bouquin est en effet léger... comme le parfum d'une tarte aux pommes dans le four familial. Cette légèreté lui permet de percer toute nos défenses afin d'être reçue dans le plus grand bonheur et offrir un plaisir authentique... comme un parfum de tarte aux pommes dont la seule pensée réchauffe nos sens. 
 
Malgré le bashing et l'over-bashing d'aujourd'hui du petit pas pour l'homme, ce petit bijou en sort indemme et même grandi. Des réactions si épidermiques et des arguments si fallacieux montrent bien que ce petit bouquin sans prétention agace les prétentieux. 
 
PS : Demande spéciale pour Louis-José : le "Monologue à répondre" d'Yvon Deschamps. Non seulement ça serait hallucinant mais ça clouerait le bec à un paquet de péteux de broue.
Marc-André Gagnon
Montréal



31 janvier, 11 h 27 - Ce que beaucoup oublient c'est qu'Un petit pas pour l'homme a également la qualité de décrire simplement et avec humour la crise que vivent aujourd'hui beaucoup de jeunes adultes québécois. En ce sens, Stéphane Dompierre (ou plutôt Daniel, son anti-héros) participe à décrire et à questionner une partie de la société québécoise contemporaine. Et cela avec une justesse qui écarte un ton moralisateur ou accusateur, en choisissant plutôt la dérison et l'humour.  
 
En effet, le passage entre une adolescence que l'on prolonge et un monde "adulte" qui nous propose des modèles conformants et qui ne nous ressemblent pas toujours est à peine camouflé derrière les méandres amoureux que traverse Daniel. 
 
Ainsi, une génération de montréalais s'identifiera non seulement à la crise amoureuse de l'anti-héros d'Un petit pas pour l'homme mais également à sa quête d'identité. Quête qui s'apparente beaucoup plus à la dérive ou à l'errance qu'à la croisade. 
 
Simple et efficace, mais pas innocent, Un petit pas pour l'homme a le mérite d'avoir été écrit pour divertir sans abrutir, pour questionner le lecteur sans lui faire la morale.
Geneviève Céré
montréal



31 janvier, 11 h 16 - Sincèrement, le résultat a été très prévisible ce matin. J'avais justement dit à ma blonde hier que ce serait probablement le livre qui sera éliminé le premier parce qu'il est très facile à regarder de haut et, secondairement, parce que le jury compte plus de femmes que d'hommes. 
 
D'un autre côté, le livre de Hubert Aquin sera difficile à éliminer pour la raison inverse... Comment éliminer ce livre sans passer pour un inculte qui refuse la littérature difficile (disons que Mme Bombardier à bien préparé le terrain...). Cependant, j'accorde toute ma confiance aux 3 femmes qui débatent... elles n'auront pas peur d'être regardées de travers par suite à cet affront... Prochain épisode éliminé demain?
Marc-André Giroux
St-Élie d'Orford



31 janvier, 11 h 03 - Trouver ce roman mysogine c'est faire preuve d'une grande insécurité. Je suis une jeune femme de 33 ans, je n'ai été témoin de sexisme pour la première fois qu'à 21, j'ai été élevée dans une égalité totale et je ne me sens nullement menacée par ce type de propos (un petit pas, invincibles, minuit le soir...). Je me tiens debout et confronte le vrai sexisme, mais on ne peut empêcher les gens de penser, d'être puérils, immatures ou niaiseux. Les féministes extrêmes se drapent dans leur perfectionnisme, je suis pour l'acceptation de nos différences et de notre stupidité commune.
virginie tremblay
montréal



31 janvier, 10 h 53 - Je crois que ceux et celles ayant qualifié ce livre (Un petit pas pour l'homme) d'être vraiment trop plateau, ont utilisé une argumentation très hautaine faisant justement TRÈS plateau... Peut-être se sont-ils (ou elles) trop reconnus dans ce livre?
Eric Bouchard
Montreal



31 janvier, 9 h 39 - En réponse à Jean Barbe 
 
+ + + 
 
C’est quand, les jours de promotion? Il me faut un veston! Un auteur sans veston c’est comme une fille dans un magazine de mode : Ça a pas l’air vrai!
Stéphane Dompierre
aaaaah, le Plateau!



30 janvier, 15 h 36 - J'ai beaucoup aimé ce livre, même si le thème "jeune homme vivant sur le Plateau Mont-Royal et son nombril" est surexploité par nos "jeunes auteurs québécois".  
 
"Un petit pas..." se distingue des autres du genre par la liberté que prend l'auteur dans la forme : conseils aux clients, poêmes, paroles de chansons, les cinq phases du célibataire, etc. Ça fait sourire. Ça se lit vite, sans effort. C'est comme regarder un film, en fait. Un livre parfait pour ceux qui ne lisent pas. Très divertissant, original, sympathique. 

Émilie Péloquin
Montréal



30 janvier, 15 h 26 - En réponse à Stéphane Dompierre 
 
Dompierre, ça va faire. J'ai peut-être l'air friqué, c'est parce que que je sais magasiner à l'Aubainerie les jours de promotion! Nom mais. 
 
Jean Barbe
jean barbe
Montréal



30 janvier, 14 h 43 - Ce livre de Stéphane Dompierre est génial, bonne chance Louis-José.  
 
Pour répondre à Patrick Henein (27 janvier), qui dit que les humoristes ont peu de culture, c'est complètement faux. Ce livre a autant sa place ici que tous les autres et si Stéphane Dompierre mérite bien une chose, c'est de faire partie du combat des livres, en plus d'être defendu par L-J Houde.
Hélène Arsenault
Charlottetown, IPE



30 janvier, 14 h 06 - Moi aussi j'ai trouvé que ce livre avait beaucoup de ressemblances avec High Fidelity de Nick Hornby, mais en moins british. Dompierre écrit très bien, ce livre était passionant, drôle, sexy. J'aime bien aimé aussi le fait que ce soir, à mon avis, un livre de gars! Par un gars, pour les gars. Rassurant de voir qu'on vit tous des histoires compliquées.
Nicolas M.
montreal



30 janvier, 13 h 23 - 1. J'ai lu son roman, et relu son roman, et puis relu son roman. En fait, c'est le meilleur roman que j'ai lu depuis 'L'écume des jours'. Bon, O.K. c'est vrai, je lis surtout des journaux, le guide des hydres 1974, des manuels sur la transformiculture des tubercules, et rarement des romans. Mais pour moi, Stéphane arrive tout juste après Boris Vian. Pas mal quand même! 
2. Il joue de la guitare avec une radio et il écrit de belles chansons avec de très beaux titres comme 'L'invasion des divans carnivores' 
3. Il a une belle signature. 
4. Il est drôle. 
5. Il est daltonien. 
6. Il est gaucher. 
7. Il est allergique aux arachides. 
8. C'est pas vrai qu'il a plagié. 
9. Il ne ferait jamais ça. 
10. Je le sais.
de L'eau Masse
Montréal



30 janvier, 11 h 07 - J'ai bien aimé ce livre, car comme moi Daniel est dans la trentaine et il se pose un paquet de questions, du genre : "Qu'est-ce qu'il a bien pu faire de ses dix dernières années et où cette vie peut bien s'en aller?" Ce livre semble auto-biographique à certains égards et c'est ce qui en fait un petit plaisir de lecture.  
 
Si vous avez 30 ans, que vous vous posez des questions... ce livre est diablement pour vous! Plaisir garantie. 
 
http://www.jpcyr.com/2004/09/un-petit-pas-pour-lhomme.html
Jean-Philippe Cyr
Montreal



30 janvier, 10 h 11 - Merci à L-J Houde d'avoir fait découvrir au sexagénaire que je suis devenu ce livre qui peut être lu comme une jonction intergénérationnelle. Je recommande fortement à tous ceux et celles de ma génération de le lire avec ouverture, écoute, sans préjugés, s'ils veulent mieux comprendre le monde d'aujourd'hui et ce qu'il sera demain. Pas le monde de l'élite intellectuelle, économique ou politique, le monde du grand nombre, le monde de la masse critique. Je l'ai trouvé déroutant au début mais il y a toutes sortes d'hermétismes. Des surprenantes parfois. Il vaut la peine d'insister.
Étienne Delisle
Brossard



30 janvier, 10 h 11 - Très drôle. Représentation intéressante de la gent masculine et de la vie du Plateau. J'ai bien aimé la détresse de Daniel lorsqu'il se retrouve en banlieue, sans voiture et sans repères. 
 
Non, mais, c'est bien vrai que pour les "Plateausiens", la banlieue est un pays bien étrange et ses habitants sont des extraterrestres indépendants et matérialistes. 
 
À quand le roman de la banlieue cher S. Dompierre? 
 
Pour ce qui est de la ressemblance avec "High Fidelity", en se forçant un peu, il est facile de prendre n'importe quel roman et de trouver des ressemblances avec un autre... L"intertextualité vous connaissez? 
 
Bonne chance M. Dompierre, j'attends votre prochain roman avec impatience!
Geneviève Lalumière
Banlieu



30 janvier, 9 h 54 - Salut Louis-José. T’as l’air drôle de même, mais on sait tous qu’un humoriste sans auteur n’est qu’une Bobinette sans main dedans. Alors je vais t’aider un peu.  
 
Arguments : 
 
1. Dompierre est un jeune auteur qui se demande à chaque mois comment il va payer son loyer. Un coup de publicité lui fera du bien. Aquin n’a pas de loyer à payer, lui. Jean Barbe a l’air friqué. Pis les deux autres, ben, heu, c’est qui déjà, les deux autres? 
2. Il est célibataire en plus. Un coup de publicité lui fera du bien. 
3. Son livre est pas cher. Et à chaque copie vendue, une taxe de 7% est généreusement versée au gouvernement du Canada. 
4. Quand les gens disent qu’ils ont aimé son livre, contrairement à celui de Jean Barbe ou d’Hubert Aquin, c’est pas pour avoir l’air intelligent. Ils l’ont aimé pour vrai. 
5. Si Dompierre gagne, il te donne deux jokes gratisss pour ton prochain show. 
6. Il adapte le roman pour la télé, alors Lucie Laurier et Pierre Lebeau sont mieux d’être fins. Se faire barrer des auditions est si vite arrivé. 
7. En fait, non. Si Lucie Laurier est pas fine, elle aura le rôle de la joufflue de la page 81. Et Pierre Lebeau héritera du rôle du nain bossu qui parle à l’envers de la page 80. 
8. Pis bon, t’es un peu poche comme acteur, mais tu pourrais peut-être avoir un rôle. Muet. Hors-champ.  
9. C’est le seul des cinq romans avec le mot névasse dedans. 
10. Et puis c’est qui qui a fait une remontée fulgurante dans les palmarès, hein, c’est qui? Le public est de son bord! 
 
+ + +  
 
Ah oui, pour ceux qui m’accusent impunément de plagiat, sachez que c’est une accusation plutôt grave, et, venant d’un journaliste, j’aurais demandé sa tête à couper. Peux-on vraiment me reprocher d’avoir travaillé pendant dix ans dans un magasin de disques et d’avoir vécu des ruptures difficiles? Peut-on me reprocher d’avoir une sensibilité et un humour, le temps d’un roman, ayant des similitudes avec ceux d’un autre auteur? Et je ne crois pas qu’un auteur puisse passer trois ans de sa vie à travailler sur un roman qui ne lui appartiendrait pas complètement au niveau émotif.  
Pour mon prochain roman, personne ne pourra m’accuser de plagiat. C’est du jamais vu : Un bateau fait naufrage, et le narrateur se retrouve seul dans un canot avec un tigre. Capoté, hein? 
 

Stéphane Dompierre
Montréal



27 janvier, 13 h 30 - N'importe quel livre illustrant, en page couverture, l'image d'un gars capable de s'asseoir sur ses talons de la sorte avec les coudes à l'envers mérite de gagner! (cet argument-là est de taille L-J)
Patrick Dion
Montréal



27 janvier, 12 h 06 - Mon commentaire est le même que d'autres ci-dessous. Ce livre est une copie quais-conforme de High Fidelity(le livre). Cependant, je l'ai quand même aimé et il m'a fait rire énormément. J'avais juste l'impression de relire un livre que j'avais lu mais à la place d'être en anglais, il est en francais. Mon commentaire n'est pas péjoratif, mais c'est juste trop évident quand on le lit.
Emilie Aubut
Montreal



27 janvier, 10 h 28 - Oui, j’ai lu ce livre, très léger, je ne crois pas qu'il devrait être dans le Combat des livres. Il n'est pas transcendant. Il est divertissant, pas plus. Je trouve révélateur que ça soit un humoriste qu'il l'ai proposé, parce on a souvent l'impression que ceux-ci ont une culture pas très profonde. Le choix de ce livre vient de le confirmer. Encore, j'ajoute que j'ai aimé ce livre, mais je prédis qu'il va être le premier livre éliminé.
patrick henein
montreal



27 janvier, 10 h 02 - Non seulement ce livre est un petit pas pour l'homme mais il est surtout un grand pas pour un écrivain de la relève car Dompierre se démarque avec ce livre. Il maitrise non seulement l'écriture et son ironie mais il trace aussi un portrait assez fidèle de certains membres de sa génération. 
 
Avec ce livre, Dompierre se place d'emblée dans la lignée de ses jeunes collègues talentueux tel Vigneault et Dickner qui s'impose comme les écrivains de la nouvelle génération.  
 
Pour paraphraser Arcand lors de la réception de son prix : un prix ça se mérite lorsque l'on est jeune; ça donne l'impulsion afin de poursuivre sa carrière.
Alain Fortaich
Montréal



24 janvier, 18 h 51 - Bonjour, 
Finalement, j'ai vu que vous aviez (dans un texte ci-dessous) l'argument fatal... 
 
- Mesdames et monsieur, il va de soi que ce livre gagne puisque Stéphane Dompierre lui-même a écrit sur ce site que le livre est bon et qu'il aurait aimé l'avoir écrit! 
 
C’est dans la poche!!!
genevieve scalabrini
trois-rivières



16 janvier, 20 h 36 - En référence au commentaire écrit par Frédéric Gauthier le 12 janvier.  
Que veux dire Monsieur Gauthier lorsqu’il affirme, commentant Un petit pas pour l’homme, trouver incroyable que personne n'y a vu une pâle copie de High Fidelity de Nick Hornby? Utilise-t-il le terme « pâle copie » en signifiant « ressemblant » ou l’emploi-t-il réellement dans sa forme péjorative? S’il l’utilise selon ma première hypothèse, je veux bien lui pardonner la maladresse, mais s’il l’utilise vraiment dans un sens réducteur, je lui dis holà!  
Est-ce que la vie d’un homme se résume seulement à son emploi et à son statu social? J’espère bien que non! Qui plus est, Daniel, le narrateur de Un petit pas pour l’homme, a un parcours bien différent de celui du protagoniste de High Fidelity. Son entourage est aussi tout autre, de même que ses réflexions et états d’âmes. Puisque j’estime que le succès de Un petit pas pour l’homme réside beaucoup plus dans sa qualité narrative que dans son « qui, où, quand», je pense que Monsieur Gauthier devrait prendre le temps de relire Un petit pas pour l'homme en savourant pleinement l’esprit de Dompierre. Son appréciation pourrait s’avérer plus juste.  

Isabelle Lussier
Montréal



16 janvier, 11 h 14 - Cher Louis-José, 
 
Voici quelques arguments qui, j'espère, t'aideront à vaincre au combat des livres. En passant, je crois que tu es le mieux placé pour le défendre car en lisant le livre, je me disais que vous aviez le même humour. Vous devriez travailler ensemble dans un futur proche !! 
 
Tout d'abord le roman de Stéphane Dompierre est un petit bijou : c'est écrit dans un style rythmé, punché, drôle et cynique à souhait. Mais au-delà de la forme, le fond est tout aussi spectaculaire. 
 
Le personnage de Daniel est vraiment détestable, sombre, hargneux, mais en même temps, il est si attachant car on s'y reconnaît. 
 
L'auteur a réussi à saisir l'âme et le coeur de sa génération et à les transposer dans un roman sans prétention qui nous fait réfléchir et surtout rire. C'est un observateur assez impitoyable de nos moeurs. Il décrit de façon très juste ma génération. Ses dialogues sont décapants. À chaque référence, je me disais : "Ben moi aussi, j'écoutais telle chose, j'avais tel poster, etc." Même si je suis une femme de la fin vingtaine, je dois avouer que je suis habitée par ce même cynisme. 
 
J'ai travaillé dans la vente et ce qu'il décrit est collé sur la réalité que j'ai enduré pendant 5 ans. 
 
Sans dénigrer les autres romans, je suis convaincue que le premier roman de Dompierre mérite de remporter le combat car il est actuel, bien écrit et nous fait le plus grand bien dans la grisaille de l'hiver. 
 
Il faut encourager la relève et les jeunes auteurs. Achetez Un Petit pas pour l'homme ! 
 
Et aux armes Louis-José !
Stéphanie C.
Montréal



15 janvier, 23 h 11 - J'adore l'écriture ironique de Dompierre. 
J'ai également adoré les anecdotes du milieu musical (je l'ai lu alors que j'étais assistante-gérante d'un magasin de disque et l'ai conseillé à mes collègues!), ce qu'il y dit est tellement VRAI! Ça se passe vraiment comme ce qu'il décrit! :-) 
Le personnage principal, ce pauvre "looser", est décidément attachant. 
C'est un livre que j'ai lu rapidement, comme un bonbon qu'on croque plutôt que de le sucer lentement, tout simplement parce que C'EST BON! 
Voilà!
Anne-Lise Nadeau
St-Damase



13 janvier, 23 h 01 - Toute persone ayant travaillé dans un commerce au détail, va comprendre la complexité du personnage. C'est comme viré fou mais par en dedans! Travailler avec le PUBLIC a quelque chose de particulier qu'on est pas obligé de partager, mais ça fait tellement du bien lorsqu'on en parle! 
 
 :) 
 
Ha! les gens! 
Ce livre permet, en tant que fille, de voir toute la complexité masculine...  
et aussi davantage! 
 
Comme Archie qui aime Véronica et Betty! 
Quelle complexité. :) 
 
Au plaisir de t'entendre débattre
Melanie Boulanger
quebec



12 janvier, 19 h 06 - J’ai adoré ce livre! Léger, cocasse, actuel. Depuis la dernière page, j’attends avec impatience son prochain livre. 
 
Bonne chance! 
 
Ann-Sophie
Ann-Sophie Caouette
Montréal



12 janvier, 16 h 10 - « La beaute est une combinaison de petits defauts touchants » 
 
Voila en quoi ce personnage me ressemble, il n'aime pas la perfection et moi non plus. 
 
Son livre toutefois, frise la perfection dans ce qui est de la realite emotive du personnage, c'est a ce demander si l'auteur ne l'a pas ecrit alors qu'il vivait lui-meme une rupture amoureuse. 
 
A la lecture de ce livre je me suis presque senti dans un groupe d'anonyme partangant un paquet de problemes en realisant qu'on est pas seul au monde. 
 
Merci a l'auteur qui m'a permis d'exorciser certaines de mes craintes en y mettant des mots et en y creant un contexte qui est semblable au miens. 
 
Son livre ne touche pas que l'amour et la rupture, il sagit d'un livre sur le bris de la routine et de la monotnie d'un travail redondant. 
 
il sagit aussi de complicite masculine face a la vie... 
 
un bon livre que j'ai devore en deux jours un record pour moi. 
 
Bonjour a Louis Jose compagnon de classe et d'autobus scolaire il y a 11 ans au CCL.
Eric-William Bisson
Longueuil



12 janvier, 15 h 11 - C'est tellement bon, ce livre, wow! J'aurais aimé l'avoir écrit! 
(Ah, euh, s'cusez... On m'informe à l'instant que c'est moi qui l'a écrit...)
Stéphane Dompierre
Montréal



12 janvier, 13 h 32 - C'est un bon choix de livre : son principal point fort, c'est d'être un portrait assez fidèle merci de notre génération. Qui d'entre nous, les 20-30 ans, ne se reconnait pas dans les errances philosophiques du personnage, dans ses doutes face à l'avenir, dans les one-nights aux étranges lendemains et les meubles qu'on monte soi-même? C'est universel, c'est drôle, c'est nous, quoi! 
 
Bonne chance Louis-José!
Isa Miron
Gatineau



12 janvier, 11 h 16 - J'ai bien aimé ce livre, mais je trouve incroyable que personne n'y a vu une pâle copie de High Fidelity de Nick Hornby romancier brittanique. En plus ce génial roman a été adapt en un génial film du même titre. Pourquoi au Québec, on ne parle jamais de ces «fortes» inspirations. On a peur de dire les vrais choses. M. Dompierre écrit bien, il parle avec talent de sa génération, son humour est mordant et actuel, mais son histoire... une copie.
Frédéric Gauthier
Montréal