Le combat des livres - du 30 janvier au 3 février à 10h30


Quand Francine Noël entreprend de remonter le cours de son enfance, une surprise l’attend : son œuvre se situe dans le droit fil de la parole de sa mère, Jeanne Pelletier, fabulatrice de premier rang. Son récit, alerte et souriant, évoque des scènes cocasses et tragiques du roman familial, au cœur des éphémérides de Cacouna et de Montréal.

Le récit de Francine Noël se déguste avec un immense plaisir.
Réginald Martel, La Presse





Née à Montréal en 1945, Francine Noël enseigne au Département de théâtre de l’UQAM et elle écrit des romans, des scénarios et des pièces de théâtre. Elle est l’auteure d’un grand cycle romanesque comprenant Maryse (1983), Myriam première (1987) et La conjuration des bâtards (1999).

Marie-France Bazzo s'entretient avec Francine Noël
(25 janvier)
Marie-France Bazzo s'entretient avec Francine Noël (8 février)









4 février, 23 h 49 - Merci pour cette édition du Combat des livres. 
 
On discutera du résultat, du format, de la pertinence des livres choisis, de la qualité et du niveau des débats. Bof… Il en ressortira toujours que pendant toute une semaine, tous les matins, toute la diversité des expériences d’auteurs et de lecteurs m’ont accompagné jusqu’au travail, que ça m’a donné le goût de lire davantage, que ça m’a donné le goût de partager l’enthousiasme de mes expériences de lectures. Ça, ça comptes! 
 
Une suggestion pour vos panélistes de l’an prochain, si je peux me le permettre? « Augustino et le chœur de la destruction » de Marie-Claire Blais (Boréal) que je suis en train de lire pour la deuxième fois (Merci à Chantal Jolis d’en avoir, magnifiquement, lu un extrait en onde et de m’avoir donné le goût de l’acheter). 
 
Félicitations à Francine Noël. 
 
Marc Vézina
Marc Vézina
Montréal



4 février, 9 h 05 - J'abonde dans le sens de Julie Trépanier : ce fut un combat fortement teinté par l'idéologie féministe, bien qu'aucun des livres ne traitait de ce thème, et où le mot «misogynie» fut brandi à propos de tout et de n'importe quoi... 
 
Mais faut-il s'en étonner dans une émission comme Indicatif Présent, où les militantes féministes trouvent à chaque semaine une tribune de choix pour faire entendre leur idéologie alarmiste, fallacieuse et victimiste, telle «l'ultra-lucide» Geneviève St-Germain... 
 
Fallait-il s'attendre à une autre orientation du discours avec des panelistes comme Françoise Guénette et Maureen McTeer, dont le nombrilisme féministe devient chez elles trouble obsessif, au sens maladif du terme... 
 
Bref, un combat pitoyable. Qu’il ait couronné le livre de Francine Noël ne surprend finalement guère. Pour ma part, je vous l'assure : je lirai Dompierre, mais pas Noël. 
 
Jacques Veilleux 
Toronto.
Jacques Veilleux
Toronto



3 février, 13 h 18 - Toutes mes félicitations à Francine Noël!
jean barbe
Montréal



3 février, 10 h 56 - Le livre de Francine Noël intitulé la Femme de ma vie m'a profondément intéressée. Le slyle de Francine Noël est très émouvant et va nous chercher dans le fond de nos tripes.  
 
À lire absolument afin de passer des moments merveilleux.
Colette Gendron
Sainte-Foy



3 février, 10 h 03 - La femme de ma vie, assurément. 
 
Mais, question : Combien de fois avons-nous entendu les mots "féministes", "féminismes", lors de ce combat des livres? 
 
Pourtant aucun de ces livres traitent de ce sujet. Mystère. Mystère. Mais surtout nauséeux.
Julie trépanier
Montréal



2 février, 13 h 04 - Bonjour, 
 
J'écoute pour la première fois le combat des livres et j'en éprouve un grand plaisir. Ça me donne le goût de me plonger dans plusieurs des bouquins examinés dès que j'aurai terminé la lecture du roman d'Andreï Makine : « Le testament français ». 
 
Depuis le début de la semaine, je m'installe confortablement avec crayon et papier pour suivre avec intérêt et assiduité les échanges de vos éminents débatteurs.  
 
Comme je n'ai lu aucun des cinq livres qui font l'objet du débat, je m'applique à noter de façon plus explicite les critères utilisés pour évaluer la qualité des oeuvres. Je trouve cela vraiment intéressant. J'apprends beaucoup sur les ouvrages et encore davantage peut-être sur celles et ceux qui les jugent. 
 
J'ai parfois l'impression que les arguments utilisés ne concernent pas la qualité de l'oeuvre littéraire, mais qu'ils portent plutôt sur le niveau d'adhésion à l'opinion émise par l'auteur ou les valeurs qu'il véhicule. 
 
Je serais curieux d'entendre vos invités énoncer les critères qu'ils jugent essentiels pour évaluer la qualité d'une oeuvre littéraire et par la suite évaluer les oeuvres à la lumière de ceux-ci.
Pierre Gagné
Laval



31 janvier, 9 h 59 - J'ai bien aimé, elle nous fait connaitre un peu le bas du fleuve! Les mon oncles sont semblables dans toutes les familles. Les abus sont partout mais tellement cachés. J'ai pensé à ma mère, à l'adolescence j'ai eu les mêmes problèmes. J'ai compris la grande peine que la mère vivait à ce moment là. J'ai compris beaucoup sur la relation mère - fille. 
 
Bravo!
Hélène Champoux
Laval



30 janvier, 23 h 45 - Francine Noël nous offre un grand cadeau littéraire avec son livre "La femme de ma vie". Dans son savoureux style qui nous transporte du rire aux larmes, elle nous rappelle nos petites mamans qui ont pris tant de place dans nos vies. J'ai savouré ce récit et salue en Francine Noël, une de nos grandes écrivaines québécoises. Elle doit remporter ce prix à tout prix...
Mariette Poirier
St-Émile



30 janvier, 11 h 34 - Je fais partie d'un club littéraire «Plume et Signet» pour le nommer. Nous avons eu à analyser le livre «La femme de ma vie». Ce fut un bon débat en janvier dernier. 
 
Ce livre se lit très vite. Dans les premières pages nous entrons dans l'intimité que crée l'auteur. On se met en présence des personnages, la mère et la fille. On se sent comme l'enfant qui aurait bien aimé avoir Jeanne comme mère. Elle est tout ce qu'un enfant aime : le fantastique, la fabulation, l'imaginaire... 
 
Plus loin, à l'adolescence, on a l'impression de frapper un mur et de se révolter avec Francine : le mutisme, les bouderies, le mystère de Jeanne, l'éloignement. À l'âge adulte, les mystères ne sont toujours pas élucidés, mais il y a toujours une grande volonté de les connaître. 
 
Vers la fin après la mort de Jeanne, on en apprend davantage par ses contemporains. 
 
Personnellement, j'y ai vu un grand amour comme fil conducteur et des secrets lourds dans la vie d'une seule femme qui se sont transmis d'une génération à l'autre. 
 
Une très belle plume, beaucoup de poésie, de culture et un ton juste tout au long de ce livre que je recommande.
Lise Ouellette
Drummondville



16 janvier, 11 h 44 - Hier, je suis passée à ma bibliothèque et j'ai mis par hasard, la main sur La femme de ma vie. Je le lis avec enthousiasme et j'adore le regard de cette petite fille sur l'adulte qu'est sa mère. La «petite» se pose des questions sur les gestes et les paroles de sa mère. On devine sa confusion quand sa mère la gronde. Je me suis retrouvée dans ma propre enfance quand moi aussi, j'observais ce monde adulte qui m'attendait. Il est particulier de voir ce monde de femmes qui vit en marge des hommes qui semblent ne pas être capable de faire partie de leur vie. Est-ce la force de ces femmes qui fait peur à ces hommes ou bien sont-ils si lâches? S'agit-il de la façon de vivre de l'époque, vivre dans deux mondes séparés? Je n'ai pas encore terminé le livre, je vais certainement avoir une réponse... peut-être? 
 
Je suis native du Bas-du-Fleuve, Francine Noël parle de Cacouna, je reconnais mon pays, ses paysages, sa parlure. J'aime aussi me promener à Montréal dans «le quartier» dont parle l'auteur, regarder toutes ces jolies maisons qui ont toutes une histoire particulière . Un récit simple et écrit sans fard.
Michelle Parent
Lévis