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Note : Les émissions de Dimanche Magazine sont conservées trois mois pour permettre aux internautes de consulter les émissions les plus récentes, et non pour constituer des archives. Les liens hypermédias (menant vers des sites et, en particulier, vers des extraits audio ou vidéo) ne sont pas mis à jour ni maintenus indéfiniment.
Certains reportages sont conservés plus longtemps et peuvent être consultés dans « Reportages spéciaux ».
Pour toute émission ou reportage antérieur à trois mois, cliquez ici si vous désirez faire une demande de documents audiovisuels.

Durban au jour le jour
La conférence mondiale contre le racisme.
Tous les reportages de Sylvain Desjardins à Dimanche Magazine, les compte-rendus et les entrevues réalisées dans les émissions
Sans Frontières
et La Tribune du Québec.

Spécial Tunisie
Un compte-rendu et trois reportages sur place de Danny Braün, des liens vers les reportages de l'émission
Sans Frontières
et des hyperliens pertinents.

Émission spéciale sur la pauvreté

Émission spéciale : Sommet des Amériques

Émission spéciale: Pleins feux sur le Mexique



Les prix de la Radio française 2000

Dimanche Magazine,
meilleure émission d'information

Pour la seizième année, les artisans de la radio de Radio-Canada ont souligné l'excellence de la production radiophonique de l'année 2000.
Sur les treize prix décernés, Dimanche Magazine a obtenu le prix de
la meilleure émission d'information pour son émission spéciale sur la pauvreté diffusée le 17 octobre 1999..

Michel Tremblay et Lucie Benoît, les réalisateurs de Dimanche Magazine.

« Ça permet, pendant quelques heures en tout cas, de moins penser aux contraintes que pose notre métier, c'est-à-dire aux journées, aux semaines passées sur le terrain à ramasser du son, le son de la vie, mais aussi le son de la mort. Et c'est pas toujours agréable... » Michel Tremblay.



Émission diffusée le 17 octobre 1999

ÉMISSION SPÉCIALE SUR LA PAUVRETÉ

Écoute de la première heure
Écoute de la deuxième heure

TABLE RONDE

Un débat pour tenter de comprendre quelles sont les conséquences, chez nous, de l'appauvrissement de la population ?

Comment l'augmentation du coût du logement a contribué à appauvrir les gens ?

Pourquoi et comment la pauvreté augmente dans une ville riche comme Toronto?

Et, comment les banques alimentaires, conçues comme une solution de dépannage, sont devenues à Montréal, un rouage incontournable de l'économie sociale.

Enfin pourquoi la pauvreté a progressé au Canada malgré une croissance soutenue ces dernières années ?


Ginette Lamarche a invité à ce débat :

Jacques Benoit
Clinique communautaire de Pointe-St-Charles

Denis Langevin
Animateur communautaire

Françoise David
Présidente de la Fédération des femmes du Québec

Michel Chossudovsky
Économiste
Professeur à l'Université d'Ottawa



La pauvreté, qu'est-ce que c'est ?



« Tu es pauvre quand tu passes l'essentiel de
ton temps à essayer de survivre ».
Jacques Benoit


« Avant tout, la pauvreté, c'est le manque de revenus
pour subvenir aux besoins essentiels ».
Denis Langevin


« La pauvreté, c'est la privation économique
mais aussi la privation de droits ».
Françoise David

« La pauvreté, c'est une question politique. La pauvreté, c'est les impacts de la politique du déficit zéro sur la population,
c'est le cynisme et le mensonge politique ».

Michel Chossudovsky

Écoute du sujet


MONTRÉAL

LOGEMENT ET PAUVRETÉ
Pierre Duchesne

Un pauvre, c'est aussi quelqu'un qui n'a pas de logement mais c'est, également, celui qui consacre plus de 30% de ses revenus à se loger.
Selon plusieurs organismes gouvernementaux, il s'agit d'un seuil critique qui ne permet plus de se nourrir et de se vêtir convenablement.

Or, depuis 1990, des familles consacrent plus de 50% de leurs revenus au logement.

De plus, l'augmentation des coûts de loyer n'a pas été compensée par la construction de logements sociaux. Au contraire, depuis 1994, le gouvernement fédéral ne finance plus ce type de constructions et dans de nombreuses provinces canadiennes on ne construit plus du tout de logements sociaux.

Pierre Duchesne nous fait toucher du doigt les effets concrets du désengagement des gouvernements dans ce domaine.

Écoute du sujet


INVITÉS

Eduardo De Jésus Jandres
Père de trois enfants

Robert Pilon
Fédération des locataires
HLM Jeanne Mance

Eduarta Freitas
Conseil des habitations Jeanne Mance

Louise Harel
Ministre de l'habitation


TORONTO

HORS-LA-VIE
Julie Meunier

Dans un rapport de la Ville de Toronto, on déplore qu'un plus grand nombre d'enfants vivent dans la pauvreté.
Ces enfants vivent dans ce qui est appelé « la ceinture des guettos » qui forme un U à la périphérie de la ville.

Les familles qui y habitent consacrent plus de la moitié de leurs revenus pour se loger. Elles sont donc contraintes d'avoir recours aux banques alimentaires. Et, ces banques n'ont pas, cette année, réussi à trouver le financement nécessaire pour répondre à la demande.

À l'ombre des grands buildings de la finance, des enfants se rendent parfois l'estomac vide à l'école...

Un reportage de Julie Meunier.

Écoute du sujet


INVITÉS

Rudy Mumm
Coordonnateur de programmes au refuge pour sans-abri,
le Seaton House

Alexandra Humphrey
Mère mono-parentale

Julia Bass
Directrice de l'Association canadienne des banques alimentaires

Enfants s'exprimant sur la pauvreté


LE PIÈGE DES BANQUES ALIMENTAIRES
Chantal Lavigne

Lorsque la première banque alimentaire du Canada est apparue en 1986 à Edmonton, ce devait être une solution temporaire.

13 ans plus tard, on compte près de 700 banques alimentaires au Canada et le taux de fréquentation de ces banques a plus que doublé depuis 10 ans au point de susciter l'étonnement, l'inquiétude et les critiques du Comité des droits économiques, sociaux et culturels de L'ONU.

Cette augmentation du nombre de banques alimentaires est-il le reflet d'une aggravation de la pauvreté dans le pays ? Qui servent-elles ? Que servent-elles ? Arrivent-elles à répondre à la demande ? Ne sont-elles pas devenues un rouage intégré de l'économie sociale au lieu d'un recours provisoire ?

Chantal Lavigne a voulu en savoir plus.

Écoute du sujet


INVITÉS

Anonyme
Cliente du Fonds de dépannage du Nord-Ouest de l'île

Yvette Teofilovic
Directrice
Fonds de dépannage du Nord-Ouest de l'île

Sylvie Du Cap
Directrice de l'administration
Moisson Montréal

Guy Paiement
Président
Table de concertation sur la faim et le développement social de Montréal

Sylvie Grenier
Directrice de la Croisée, organisme communautaire


TABLE RONDE


Malgré un taux de chômage en baisse et une embellie économique soutenue, la population pauvre s'appauvrit encore.

Quelles en sont les causes?



La pauvreté, pourquoi ?



« Les gouvernements ont réduit, dans les dernières années, le rôle de redistributeur de la richesse qu'ils assumaient auparavant. Pas complètement mais ils l'assumaient quand même.
Pour les sans-emploi, cela veut dire des coupures drastiques dans l'assurance-emploi et l'aide sociale ».

Jacques Benoit

« Même quand le chèque d'aide sociale est donné, il est déjà insuffisant alors quand on y applique une sanction, ça ne peut plus fonctionner. » Denis Langevin

« Il faut interpeller les décideurs économiques et il faut s'interpeller comme société. Nous aussi, les gens de la classe moyenne et aussi les gens riches, on permet que cela se fasse en se consolant en donnant de l'argent aux guignolées à Noël. On doit décider et choisir dans quelle société on va choisir de vivre. »
Françoise David

« M. Bernard Landry s'est félicité de ce que les salaires au Québec sont les plus faibles d'Amérique du Nord et, dans un communiqué, il dit que les coût d'investissement et de main-d'ouvre au Québec sont inférieurs de 31% aux coûts observés aux États-Unis. Il dit également que les taux d'imposition des profits sont extrêmement favorables à l'investissement. Alors c'est quoi son projet de société ?
C'est d'apauvrir la population à outrance afin que l'entreprise
vienne s'établir ici. »

Michel Chossudovsky

Écoute du sujet


Deuxième heure

LES NOUVEAUX PAUVRES
Sylvain Desjardins

La pauvreté au Canada a pris un nouveau visage ces dernières années. On a vu apparaître les laissés-pour-compte de la mondialisation.

Cette classe de travailleurs est totalement dépourvue face aux exigences de la nouvelle économie. Les plus touchés parmi eux, sont ceux qui sont le moins scolarisés et les plus âgés.

Sylvain Desjardins a rencontré des travailleurs qui n'avaient jamais imaginé perdre leur emploi, qui découvrent la pauvreté et les difficultés de reclassement.

Écoute du sujet


INVITÉS

Pierrette Beauchamp
Ex-employée de la compagnie Phillips de Saint-Jérôme

Mariette Huot
Ex-employé de Phillips

Claudette Lacelle
Président du syndicat local à l'usine de Saint-Jérôme

Arnold Dugas
Directeur des Métallos du Québec
Syndicat affilié à la FTQ

Michel Gauthier
Commissaire industriel de la région


TABLE RONDE



La mondialisation de l'économie
a-t-elle contribuée à appauvrir la population au Canada.

Ses effets sont-ils incontournables?


 

Mondialisation et pauvreté

« La classe politique a un cynisme incroyable. Elle nous dit qu'elle lutte contre la pauvreté. En fait, c'est la pauvreté de cette classe politique qui fait que son mandat vise la minimisation du niveau de vie. »
Michel Chossudovsky

« L'État québécois et l'État fédéral ne respectent plus les engagements internationaux qu'ils ont contractés. La déclaration des droits de l'homme est très claire. Toute personne en tant que membre de la société a droit à la sécurité sociale. Un autre article dit que toute personne a le droit au travail, au libre choix de son travail, à des conditions équitables et satisfaisantes de travail. »
Denis Langevin

« Nos employeurs son en train d'ériger la précarité, l'arbitraire et la déréglementation en système. Ce que ça va vouloir dire bientôt,
c'est que l'on va pouvoir être aussi pauvre en travaillant
qu'on va être pauvre en restant à l'aide sociale. »
Françoise David

« Depuis 30 ans au Québec, la formation professionnelle bat de l'aile, et aujopurd'hui quand on regarde les déboires d'emploi-Québec,
on se rend compte qu'il n'y a pas suffisamment d'investissements publics pour permettre à tous ceux et toutes celles
qui le veulent d'avoir une formation adéquate. »
Jacques Benoit

Écoute du sujet


CHRONIQUE

« ENFERMÉS DEHORS »
De Gabriel Jones et Julie Durocher. Éd. Stanké






« Enfermés dehors »
, un album original, des photos qui regroupent des réalités très différentes.

 



Dans cet album, les photographes mettent en scène des personnalités connues (Jean Chrétien, Lucien Bouchard, Bernard Derôme, etc.) et des jeunes de la rue.

Marc Favreau, comédien, auteur
et Antoine Lafortune, 21 ans,
né à Montréal.


Daniel Langlois, président-fondateur
d'Ex-Centris, Frédéric Plante, 22ans,
né à Longueuil et Fabian Celallos,
22 ans, né à Mexico D.F.


Lucien Bouchard, Premier ministre du Québec et Simon Cassivi, 22 ans,
de Gaspésie.


Une chronique de Léo Kalinda


INVITÉS

Marc Favreau
Humoriste

Julie Durocher
Photographe

Gabriel Jones
Photographe

Antoine Lafortune
Jeune montréalais photographié en compagnie de Marc Favreau


LIVRE

« En attendant le vote des bêtes sauvages »
De Ahmadou Kourouma. Éd. Le Seuil.

Ce conte philosophique sur le despotisme est d'une rare subtilité. Avec un humour ravageur et une extraordinaire puissance d'évocation, le récit mêle hommes et bêtes sauvages dans une lutte féroce, allie le conte à la chronique historique et renverse nombre d'idées reçues sur les relations étroites qu'entretiennent la magie et la politique mondiale.

Koyoga, fils d'un tirailleur africain de Verdun, lui-même ancien d'Indochine, chasseur bègue et complexé, va avec l'aide de la sorcellerie, arriver à la tête d'un pays utopique.

Avant de se lancer inconsidérément dans son putsch, il suit attentivement un stage de dictature auprès d'autorités en la matière. Il y apprend la nécessité du parti unique et l'intérêt diplomatique de la chasse aux communistes, les joies du droit de cuissage, et autres joyeusetés dictatoriales. On reconnaîtra sous les traits du dictateur Koyoga tour à tour Houphouët-Boigny, Bokassa, Sékou Touré et Mobutu.

Léo Kalinda a rencontré l'auteur, Ahmadou Kourouma

Écoute du sujet


Né en 1927 en Côte d'Ivoire, Ahmadou Kourouma fait des études supérieures à Bamako, au Mali, d'où il est expulsé à la suite d'une grève. Il fait son service militaire et refuse de réprimer une émeute : il se retrouve à Saïgon en pleine guerre d'Indochine.

Trois ans plus tard, il reprend ses études à Paris puis à Lyon. En 1970, il donnait au continent africain l'un de ses plus grands classiques : Les soleils des indépendances.

Il connut ensuite l'exil, des errances peu propices au travail littéraire. En Afrique, il devint un mythe. On le donna pour mort. Mais Kourouma n'avait pas renoncé. Il accumulait la documentation historique, les anecdotes pour composer Monnè, outrages et défis.


Hyperliens pertinents

Cahier de sensibilisation et d'éducation aux revendications québécoises
(Site de La Fédération des femmes du Québec)

Dossier noir : logement et pauvreté au Québec

Société d'habitation du Québec

Association Canadienne des Banques Alimentaires (en anglais)



 
Émissions diffusées les 13, 20 et 27 mai 2001

 


Spécial Tunisie

LA FACE CACHÉE DE LA TUNISIE

De retour de reportage en Tunisie, Danny Braün qui est à Paris nous donne ses premières conclusions.

La Tunisie, un pays qui soigne son image extérieure, qui se présente comme un pays stable et sécuritaire, un véritable paradis pour touristes et investisseurs étrangers mais dont la face cachée est celle d'un système policier qui connaît une grave dérive autoritaire.


Danny Braün
explique le climat de peur qui règne dans ce pays et nous donne un avant-goût des reportages qu'il nous présentera dans les prochaines semaines.

Écoute du sujet


SUR LES TRACES DE HAROUN M'BAREK
Danny Braün

Haroun M'Barek, un étudiant tunisien de l'université Laval avait fait la manchette lorsque le ministère fédéral de l'Immigration l'a expulsé du Canada en janvier dernier. De retour en Tunisie, il a été arrêté, torturé et condamné par le tribunal de première instance de Tunis.

Avant son arrivée au Canada, Haroun M'Barek était Secrétaire de l'Union générale des étudiants de Tunisie. Le président Ben Ali déclencha en 1991 une brutale répression contre cette organisation.

Haroun M'Barek aurait également été proche du mouvement En-Nahda, une organisation politique islamiste que le régime tunisien décrit comme un groupe terroriste et qu'il réprime durement.

Le jeune homme avait demandé l'asile politique au Canada peu de temps après son arrivée à l'Université Laval en 1994.
Sa requête a été rejetée en 1997, de même que sa demande d'appel en Cour fédérale l'année suivante.
Haroun M'Barek a alors tenté d'obtenir le droit de résidence permanente pour des motifs humanitaires. Là aussi, il a essuyé un refus.

Danny Braün, qui revient de Tunisie, a voulu savoir ce que devenait Haroun M'Barek et comment était perçue cette affaire côté tunisien.

Un reportage édifiant qui balaie bien des idées reçues sur ce pays du Maghreb.

Écoute du sujet



INVITÉS

Ridha Khemakhem,
chargé au ministère tunisien de la Justice,
section des droits de l'homme

Jaouhari Lassaad,
militant islamiste et membre du En-Nahda

Hend Chaouch,
intellectuelle tunisienne

Hacène M'Barek,
frère de Haroun M'Barek

Me Samir Ben Amor,
un des avocats de Haroun M'Barek


OPPOSANTS SOUS HAUTE SURVEILLANCE
Danny Braün

Un premier reportage de Danny Braün sur la Tunisie vous a été proposé dimanche dernier.

Il s'agissait notamment de Haroun M'Barek, cet étudiant tunisien de l'université Laval que le ministère fédéral de l'Immigration a expulsé et qui, de retour en Tunisie a été arrêté, torturé et condamné.

Dans ce reportage, on découvrait la réalité de la Tunisie. Un pays qui soigne son image internationale, d'autant que le tourisme est la première ressource du pays.
Un pays qui se présente comme prospère, ouvert, occidentalisé, sécuritaire et comme un pionner du point de vue du statut de la femme dans le monde arabe.


Mais sous le vernis, se cache la réalité d'un pays autoritaire qui ne fait aucune place à la liberté d'expression, où une simple critique peut vous mener en prison, où les opposants politiques risquent la torture et l'emprisonnement.

La tunisie connaît une grave dérive autoritaire, les libertés publiques et individuelles sont constamment violées et les partis politiques, les associations et les médias sont réduits au silence.

Danny Braün nous parle cette semaine de la vie des opposants au régime de Ben Ali.

Écoute du sujet



INVITÉS

Omar Mestiri,
figure principale de la défense des droits de l'Homme en Tunisie

Sihem Bensédrine,
membre fondateur
du Conseil national pour les libertés en Tunisie

Jaouhari Lassaad,
militant islamiste

Moncef Marzouki,
un des fondateurs du Conseil national des libertés de Tunisie

Faïza Kéfi,
ministre de la Formation professionnelle et de l'Emploi

Fathi Chamki,
opposant au régime

Sadri Khiari,
opposant au régime

Ahmed Smiri,
enseignant dans un lycée au sud de la Tunisie

Nezziha Ben Yadder,
secrétaire-adjointe
du Rassemblement constitutionnel pour la démocratie


ÊTRE JEUNE EN TUNISIE

LA MAL-VIE
Danny Braün

Cette troisième partie du grand reportage de Danny Braün en Tunisie aborde la vie des jeunes au pays de Ben Ali.

Un pays qui compte 9 millions d'habitants dont la moitié a moins de 20 ans.
Des jeunes qui veulent travailler, vivre, évoluer sans être constamment surveillés et harcelés par la police mais qui sont rongés par le désouvrement et la mal-vie.


Dans ce reportage, ils expriment leur dégoût pour la vie qu'ils mènent et leur écourement pour un pays qui ne leur offre rien d'autre.

Danny Braün a choisi de changer les noms des jeunes qui ont témoigné dans ce reportage dans le but de les protéger car au pays de Ben Ali, parler à des étrangers surtout à des journalistes peut se payer très cher.

On apprend aujourd'hui que les autorités tunisiennes ont libéré Haroun M'Barek, un étudiant de l'Université Laval à Québec, expulsé du Canada en janvier après que le statut de réfugié politique lui eut été refusé.

À son retour en Tunisie, Haroun M'Barek a été condamné à 3 ans de prison pour complot terroriste. Les organisations humanitaires internationales soutenaient que l'accusation ne reposait sur aucune preuve et que l'accusé avait été torturé à son arrivée.

Les précisions de Daniel Raunet.

Écoute du sujet



INVITÉS

Témoignages de jeunes de la Goulette

Moncef Marzouki,
ancien président du CNLT

Selman et Nidhal,
un couple rencontré au Lac Palace




La Tunisie selon Assia Mestiri, 12 ans

Entrevue réalisée par Danny Braün et diffusée
le 6 juin 2001à l'émission Ados-radio




Liens vers les reportages de Sans Frontières


TUNISIE :
MUSELER LES DÉFENSEURS DES DROITS DE L'HOMME (06-11-2001)





NOUVELLE ARRESTATION EN TUNISIE

(28-06-2001)

 

 


La Tunisie bloque l'accès au site Web de Radio-Canada

(04-06-2001)



Haroun M'Barek libéré pourra-t-il revenir au Québec ?

( 28-05-2001)



Le Canada lui a refusé le statut de réfugié : les conditions de détention de Haroun M'Barek en Tunisie

(18-05-2001)






Tunisie : un avocat persécuté

(26-042001)



Tunisie : M'Barek condamné

(13-03-2001)

Le procès du Tunisien M'Barek : une parodie de justice
(02-03-2001)


Tunisien déporté et emprisonné en Tunisie : Elinor Caplan
explique
(19-02-2001)

Étudiant tunisien déporté et emprisonné en Tunisie : les explications
d'Immigration canada
(15-02-2001)



Un Tunisien déporté se retrouve en prison

(25-01-2001)






Le régime tunisien durcit encore le ton envers les droits et libertés

(08-02-2001)






Le régime tunisien. Une parodie de démocratie

(03-01-2001)

 

 


Hyperliens pertinents sur la Tunisie

Conseil national pour les libertés en Tunisie

Comité pour le respect des libertés et des droits de l'Homme en Tunisie

Tunisie : situation des droits de la personne en l'an 2000

Le Maghreb des droits de l'Homme
Recherches d'Amnesty International (en anglais)

Human Right Watch
Page consacrée à la Tunisie (en anglais

Articles du Monde diplomatique sur la Tunisie

Tunisie, Rapport annuel 2002
Reporters Sans Frontières

Série d'articles de quotidiens français sur le cas Ben Brik

Lettre exigeant de l'Union européenne qu'elle intervienne
Coécrite par Human Rights Watch, Amnistie internationale, la Fédération internationale des ligues des droits de l'Homme (FIDH) et Reporters sans frontières.

Rassemblement constitutionnel démocratique
Le parti au pouvoir en Tunisie, dirigé par Zine El Abidine Ben Ali


 
Dimanche 17 mars 2002

ÉMISSION SPÉCIALE

Pleins feux sur le Mexique


Ce partenaire commercial méconnu


L'équipe de Dimanche Magazine vous présente aujourd'hui une émission spéciale sur le Mexique, ce voisin que nous connaissons si mal.

Les plages, les mets relevés, la civilisation maya…ces mots viennent spontanément à l'esprit de bien des Québécois, lorsque l'on évoque le Mexique.

Photo Étienne Leblanc

Ce pays est aussi l'un des membres - avec le Canada et les États-Unis - de l'Alena, l'Accord de libre-échange nord-américain.

La langue officielle est l'espagnol mais on y parle 56 idiomes indiens. Au dernier recensement, le Mexique comptait près de 99 millions d'habitants - dont environ 10 % d'indigènes.

La misère ronge ce pays : 40 % des Mexicains vivent sous le seuil de la pauvreté et le salaire minimum est à 6 $ par jour.

À la veille de l'ouverture du Sommet de Monterrey sur la réduction de la pauvreté dans le monde, Dimanche Magazine vous invite à mieux saisir la complexité du Mexique.

Nous vous invitons à écouter 4 reportages sur la réalité socio-économique et politique de ce pays : un bilan des 20 mois de pouvoir du président Vicente Fox, la situation des droits des autochtones au Chiapas, le pays des maquiladoras et les espoirs de la jeunesse mexicaine.

Ginette Lamarche s'entretiendra aussi tout au long de l'émission avec 2 politicologues du Collège de Mexico, Soledad Loaesa et Jean-François Prud'homme. Les analystes nous parlent depuis le studio de Stereo Joya à Mexico.

Nos 2 invités seront d'ailleurs à l'Université de Montréal le 22 mars prochain pour participer comme conférenciers au colloque sur le changement politique au Mexique.


Première heure

L'HEURE DES BILANS
Les Mexicains déçus par leur président
Denise Faille

Le président Vicente Fox

En juillet 2000, Vicente Fox, candidat d'une coalition des partis d'opposition PAN (Parti action nationale) et PVEM (Parti vert écologiste du Mexique), était élu président du Mexique avec 43 % des suffrages.

Son arrivée au pouvoir a soulevé beaucoup d'espoir chez les Mexicains.

La victoire de Vicente Fox met d'abord fin à un régime politique dominé depuis 71 ans par un seul parti, le PRI (Parti révolutionnaire institutionnel).

Le nouveau président incarne le changement. Vicente Fox a un immense défi à relever.

Il devra répondre aux multiples attentes des citoyens: lutte contre la corruption, réforme des institutions politiques, croissance économique, redistribution de la richesse, règlement des problèmes au Chiapas, respect des droits humains...

20 mois plus tard, les Mexicains sont désabusés. Vicente Fox n'a pas tenu ses nombreuses promesses.

Selon un récent sondage du journal Reforma, le président a perdu des plumes. Il n'aurait plus maintenant que 47% de la faveur populaire, comparativement à 70% l'an dernier.

Denise Faille a recueilli l'opinion des Mexicains.

Écoute du sujet

 


LES INDIENS DU CHIAPAS
TOUJOURS DANS LA MISÈRE
Étienne Leblanc

Photo Étienne Leblanc

Le Chiapas, cette terre riche en ressources hydroélectriques, en eau potable et en produits agricoles (bananes, café, cacao…), est pourtant la région la plus pauvre du Mexique.

Le Chiapas compte 1 million d'habitants. 70 % d'entre eux vivent dans la pauvreté.

Photo Étienne Leblanc

En 1994, le mouvement zapatiste réclamait des droits pour les indigènes du Chiapas et s'opposait à l'accord de libre-échange nord-américain, l'Alena.

Le visage cagoulé du sous-commandant Marcos a alors fait le tour du monde. Il y a un peu plus d'un an, les zapatistes marchaient sur Mexico pour convaincre le Congrès mexicain de reconnaître les droits culturels et l'autonomie des peuples indigènes.

Photo Étienne Leblanc

Avec l'arrivée récente au pouvoir de Vicente Fox, tous les espoirs étaient permis. En effet, le président Fox a promis dès son élection de régler le problème autochtone et zapatiste «en 15 minutes».

Quelques mois plus tard, les législateurs adoptent une loi qui reconnaît les autochtones dans la Constitution.

Une école - Photo Étienne Leblanc

Cette loi est rejetée par les zapatistes, qui la jugent par trop incomplète. C'est de nouveau l'impasse.

Le président Fox avait promis d'éliminer les paramilitaires et de retirer les troupes des Forces armées.

Encore aujourd'hui, les paramilitaires arpentent le Chiapas et les militaires sont toujours là, plus nombreux que jamais.

Étienne Leblanc s'est rendu dans les régions isolées du Chiapas.

Le reportage

 


 

LIVRE

«Et la forêt se déplaça» , de Nadège Mazars et Damien Fellous, Éditions Noesis.

Les journalistes indépendants Nadège Mazars et Damien Fellous ont accompagné la grande marche sur Mexico des dirigeants zapatistes en février 2001.

Le sous-commandant Marcos et 23 commandants de l'EZLN (Armée zapatiste de libération nationale) ont parcouru 3 000 kilomètres des montagnes du Chiapas jusqu'à Mexico pour réclamer le respect des droits et de la culture indigène.

Les auteurs ont récolté des témoignages, interviews, photographies et carnets de note sur cette caravane hors du commun.

 



Deuxième heure

LES MAQUILADORAS
Chantal Lavigne

Les maquiladoras poussent comme des champignons au nord du Mexique, dans les zones franches près de la frontière américaine.

À Ciudad Juárez, il y a maintenant plus de 300 entreprises étrangères. Ces usines importent des produits en pièces détachées, les montent sur place et les exportent ensuite.

Elles ne payent pas de taxes ni d'impôts et elles profitent de la main d'œuvre bon marché.

Anapra, Ciudad Juárez -Photo Chantal Lavigne

La plupart des exportations vont vers le puissant voisin américain. Les affaires marchent moins bien depuis l'an dernier.

Les maquiladoras ont entre autres souffert de la récession subie par les États-Unis. Les ventes ont chuté de façon significative. Seulement à Ciudad Juarez, 40 000 personnes ont perdu leur emploi.

Des milliers de Mexicains quittent leur foyer pour les zones franches, à la recherche de jours meilleurs.

La maison de Ester Flores Espinosa - Photo Chantal Lavigne

Ils sont souvent déçus. La vie n'est pas rose pour Ester Flores Espinosa, qui a quitté sa ville natale avec son mari et ses 4 enfants. Elle vit avec toute sa famille dans maison d'une seule pièce. Son mari travaille à l'usine.

Ciudad Juárez est l'exemple d'une ville qui a grandi trop vite. 20 % des habitants n'ont pas d'égoûts et 10 % des gens n'ont pas d'eau. La moitié des rues ne sont pas pavées.

Chantal Lavigne nous raconte la vie dans les maquiladoras.

Le reportage


LES JEUNES ET L'AVENIR
Brigitte Morissette

Durant la dernière décennie, le Mexique a connu une importante hausse démographique.

Aujourd'hui, plus de la moitié de la population a moins de 23 ans. Ces jeunes, attirés par le progrès et la modernité, épousent les valeurs du nord.

Le Mexique saura-t-il retenir ses enfants? Pourra-t-il offrir à toute cette génération les emplois nécessaires pour la garder en terre mexicaine?

La journaliste Brigitte Morissette a recueilli les aspirations de ces jeunes dans la plus grande capitale du monde, Mexico.

Le reportage

 


REVUE DE L'ACTUALITÉ
DES RADIOS FRANCOPHONES PUBLIQUES


Les Radios francophones publiques - jusqu'ici la CRPLF - qui regroupent Radio-Canada ainsi que la Radio Télévision Belge de la communauté française, Radio France et la Radio Suisse Romande, présentent une revue de l'actualité marquante de la semaine dans les quatre pays.

Parmi les sujets traités ce dimanche :

Discussions ardues au Sommet européen de Barcelone sur la libéralisation de l'énergie


Hyperliens pertinents

Mexique
Site de la présidence

Front zapatiste de libération nationale

Secrétariat de l'ALENA

Commission internationale des droits humains

UNAM¨

Plan Puebla Panama
Plan du gouvernement mexicain

Ya Basta
Collectif de solidarité avec la rebellion zapatiste du Chiapas

Le Chiapas en ébullition
Macadam Tribu

Monterrey, un sommet pour rien
Article dans Libération - 15 mars 2002

Mexique: le tournant historique
Dossier du Courrier international

Au-delà du Chiapas: rebelles, guerilleros et terroristes
Le Monde diplomatique

Mexique
Dossier du Monde diplomatique

Le Mexique entre deux mondes
Dossier de L'Express

Les Républiques maquilas
CETIM, Centre Europe - Tiers Monde

Chiapas ou le pays des Mayas




 
Dimanche 27 octobre 2002

 


UNE ÉMISSION SPÉCIALE
SUR L'EXPLOITATION DES ENFANTS

Cette semaine, l'équipe de Dimanche Magazine vous présente une émission spéciale sur l'exploitation des enfants dans le monde.

Vous pourrez écouter aujourd'hui des reportages sur la prostitution des enfants au Cambodge, sur la pornographie enfantine dans Internet, sur le travail forcé des enfants maliens, sur les enfants soldats au Rwanda et sur les enfants de la rue au Brésil.

Deux tables rondes permettront notamment d'analyser les grandes causes de l'exploitation des enfants et aussi les solutions pour y mettre fin.

 



Encore aujourd'hui, en dépit des efforts d'individus, de réseaux, d'ONG et de gouvernements, des millions d'enfants souffrent.

Ils sont victimes de la guerre, de la pauvreté, d'abus sexuels, forcés de travailler gratuitement ou pour un salaire de misère, engagés de force dans la prostitution ou la pornographie enfantine, abandonnés dans la rue, battus, mal nourris, privés de l'éducation et du loisir, délestés de leur enfance…

Tout cela existe dans notre monde. Et ce, 13 ans après l'adoption de la Convention relative aux droits de l'enfant, adoptée par les Nations unies.

Une Convention ratifiée par presque tous les pays sauf les États-Unis et la Somalie.

 

Première heure

AU CAMBODGE :
LA PROSTITUTION DES FILLETTES
Chantal Lavigne

Sem Aou, 16 ans, ex-prostituée - Source: Chantal Lavigne

Le trafic d'enfants destinés à la prostitution est très présent au Cambodge. La demande est grande.

Centre de l'AFESIP - Source: Chantal Lavigne

Les clients ne sont pas que des pédophiles étrangers.

La pédophilie serait une pratique plus ou moins répandue dans la société cambodgienne.

Il existe une croyance selon laquelle «une vierge redonnera son énergie à un homme vieillissant».

Des organismes cambodgiens - comme l'AFESIP - et étrangers se battent contre l'exploitation sexuelle des enfants, surtout des fillettes.

Mais c'est difficile. La pauvreté, le manque d'éducation, la corruption, l'impunité des clients et des trafiquants sont autant d'obstacles à affronter.

Chantal Lavigne s'est rendue au Cambodge.

Le reportage


LA PORGNOGRAPHIE ENFANTINE
SUR INTERNET
Denise Faille

Le réseau Internet est de plus en plus accessible. Environ 7 % de la population mondiale a accès à Internet - la majorité des internautes vivant dans les pays industrialisés.

Selon les services de police du monde entier, la pornographie mettant en scène des enfants a considérablement augmenté sur Internet.

Il est tellement plus facile aujourd'hui avec Internet de «consommer»- sans prendre de risques - du matériel pornographique.

Par ailleurs, de plus en plus de parents et d'éducateurs s'inquiètent pour les jeunes internautes.

Et si des prédateurs sexuels arrivaient à les contacter, à les rencontrer pour abuser d'eux ou encore à les faire participer à la production de matériel pornographique ?

Dans plusieurs pays, les autorités policières et des ONG ont organisé des campagnes de prévention destinées aux jeunes internautes et aux parents.

Denise Faille vous présente les résultats de ses recherches.

Le reportage


COMMENT CONTRER L'EXPLOITATION SEXUELLE DES ENFANTS ?
Une table ronde animée par Ginette Lamarche

L'exploitation sexuelle des enfants est une industrie très florissante, générant des milliards de $ en profits.

Pourtant, il y a eu en 1989 la signature de la Convention des Nations unies relative aux droits des enfants. Il y a eu aussi la tenue - en 1996 et en 2001 - de 2 congrès mondiaux contre l'exploitation sexuelle des enfants à des fins commerciales. Sans compter les multiples efforts des ONG oeuvrant dans ce domaine.

Comment expliquer la bonne santé de cette industrie du sexe ? Les gouvernements en font-ils assez pour protéger les enfants ? Quel est l'impact des législations nationales existantes ?

Ginette Lamarche s'entretient avec Anne Saris, chargé de programme au Bureau international des droits des enfants et Joséphine de Linde, présidente d'ECPAT International.

La table ronde



Deuxième heure

MALI : LES ENFANTS ESCLAVES
Ginette Lamarche

Un ex-esclave malien - Source: Ginette Lamarche

Selon les données de l'UNESCO, 120 millions d'enfants de 5 à 14 ans sont exploités au travail.

Ils doivent faire une croix sur l'éducation et le jeu. Ils doivent bien souvent subvenir aux besoins de la famille.

Tziganna Astanké, directrice d'un centre de transition pour les ex-esclaves - Source: Ginette Lamarche

Dans les pires cas, ils sont carrément vendus comme domestique ou pour travailler dans les plantations.

Environ 15 000 enfants maliens ont été vendus à des planteurs peu scrupuleux pour travailler dans les champs de la Côte-d'Ivoire.

Les plus jeunes ont tout juste 7 ans. Ils travaillent très dur. Ils sont enfermés la nuit. Ils sont maltraités et mal nourris.

Ginette Lamarche est allée au Mali.

Le reportage


LES ENFANTS SOLDATS DU RWANDA
Léo Kalinda

Le dessin d'un enfant soldat - Source: Amnistie internationale

Au moins 300 000 enfants sont soldats dans 41 pays de ce monde. Ils sont souvent recrutés de force par des armées nationales, des groupes paramilitaires ou d'autres groupes armés.

Ils sont entraînés au maniement des armes. Ils sont aussi utilisés pour les corvées d'eau, les tâches domestiques et le transport du matériel.

Le dessin d'un enfant soldat - Source: Amnistie internationale

En mai 2000, l'Assemblée générale de l'ONU adoptait un protocole additionnel à la Convention relative aux droits des enfants.

Ce protocole demande aux gouvernements d'interdire la participation des enfants aux conflits armés. À ce jour, 101 pays ont signé le Protocole et 22 pays l'ont ratifié.

En parallèle, plusieurs pays - dont le Soudan, le Sierra Leone et la République démocratique du Congo - ont commencé à démobiliser les enfants soldats.

Léo Kalinda nous présente les témoignages d'enfants soldats du Rwanda.

Écoute du sujet


RIO DE JANEIRO : LES ENFANTS DE LA RUE
Chantal Srivastava

Les enfants de la rue foisonnent en Amérique du Sud et en Asie. Ils sont souvent chassés de chez eux par la violence, les mauvais traitements ou la pauvreté.

À Rio de Janeiro, au Brésil, on estime qu'il y a entre 700 et 2 000 enfants de la rue.

Depuis une douzaine d'années, le gouvernement brésilien a promulgué des lois pour protéger ces enfants.

Mais dans les faits, les policiers forcent les enfants à quitter la rue - trop souvent de manière violente. On appelle cette opération le «ramassage».

Chantal Srivastava est à Rio de Janeiro. Elle décrit la vie de ces jeunes, présente des témoignages et elle explique ce qui se fait en ce moment pour aider les enfants de la rue.

Le reportage


CES ENFANTS EXPLOITÉS :
VICTIMES DE LA MISÈRE
Une table ronde animée par Ginette Lamarche

Ces enfants exploités de diverses façons sont d'abord et avant tout victimes de la pauvreté.

Comment sortir ces enfants de la misère ?
L'éducation est-elle la bouée de sauvetage ?
Quelles sont les responsabilités des gouvernements des pays du Sud? Quelles sont les responsabilités des pays riches?
Sommes-nous jusqu'à un certain point complices de l'exploitation des enfants, lorsque nous achetons par exemple des produits fabriqués par des enfants?

Ginette Lamarche analyse ces questions en compagnie de Thierno Seydou Gueye, consultant sur les droits des enfants auprès des Nations et Martine Bernier, d'Aide à l'enfance Canada.

La table ronde




Hyperliens pertinents

Sur l'exploitation sexuelle des enfants

AFESIP Cambodge
Organisme cambodgien qui lutte contre l'exploitation sexuelle des femmes et des enfants

ECPAT International
Réseau d'organisations qui luttent contre l'exploitation sexuelle des enfants

Innocence en danger
Mouvement mondial de protection des enfants contre les atteintes sexuelles

Congrès mondial contre l'exploitation sexuelle des enfants à des fins commerciales

La pornographie enfantine
Analyse de John Carr, présentée au 2ème Congrès mondial contre l'exploitation sexuelle des enfants à des fins commerciales

Stratégie canadienne contre l'exploitation sexuelle des enfants et des jeunes
Site de la sénatrice Landon Pearson

Enfances décomposées
Article sur la prostitution des mineurs - Le Monde diplomatique

Internet et porgnographie impliquant des enfants: Comment agir?
Projet MAPI -Movement Against Pedophilia on Internet

Cyberaide.ca

Sécurité sur Internet - Information destinée aux parents et aux enfants
Gendarmerie royale du Canada

Prudence sur le net
Sûreté du Québec

Projet de loi C-15
Parlement du Canada

Child Sexual Exploitation and the Internet
Canadian Resource Centre for Victims of Crime

SafeKids.com


Sur les enfants soldats

Coalition to stop the use of Child Soldiers

Child Soldiers
Amnesty International

Les enfants-soldats: du tambour à la kalachnikov
Institut québécois des hautes études internationales


Sur le travail des enfants

Les plantations de la honte
Article sur les enfants maliens esclaves en Côte d'Ivoire- L'Express - 15/03/2001

Organisation internationale du travail
Une section consacrée au travail des enfants


Sur les enfants de la rue

Säo Martinho
Organisme brésilien d'aide aux enfants et adolescents (en anglais)

Terre des hommes
Organisation suisse d'aide à l'enfance

Rio: Les enfants de la survie
Documentaire de Chantal Srivastava, diffusé à la radio de la Première Chaîne de Radio-Canada

Les enfants de la rue
Document de l'UNESCO

Enfants des rues : fatalité ou responsabilité ?
Une analyse d'Alphonse Tay - responsable du programme Education des enfants de la rue et des enfants travailleurs à l'UNESCO


Sur les droits des enfants

UNICEF

Bureau international des droits des enfants - BIDE

Les droits des enfants
Rapport mondial 2002 - Human Rights Watch

Convention relative aux droits de l'enfant
Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme

Aide à l'enfance Canada

Save the children

Session extraordinaire des Nations unies consacrée aux enfants
UNICEF

Le site du Défenseur des enfants
Institution du Parlement français

 


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