| 1 | USA | 17 | 15 | 7 | 39 |
| 2 | AUS | 13 | 8 | 4 | 25 |
| 3 | CHN | 5 | 5 | 7 | 17 |
| 5 |
 CAN |
3 | 4 | 3 | 10 |
 | Water-polo |  | NatationPlongeonNage synchroWater-polo |
Canada - Hongrie
Le verdict dont personne ne voulait...
27 juillet 2005 - Et voilà: les Canadiennes ne seront pas de la finale du tournoi féminin de water-polo. Les Hongroises ont inscrit 9 buts, et les Canadiennes n'ont répliqué qu'avec 7. C'est la fin du rêve ultime pour plusieurs joueuses, dont Ann Dow, qui espérait prendre sa retraite avec le titre de championne du monde. « C'est une grosse déception, a admis Dow, étranglée par un sanglot. Nous devons prendre de grandes respirations et se reposer. Nous remercions la foule. Même après une grosse déception, nous sommes montées sur la balustrade pour saluer le public. Nous avons encore besoin de leur support... » Mince consolation: les Canadiennes auront au moins réussi à en mettre plein la vue aux 5000 spectateurs qui ont bravé le froid pour assister à la naissance du « phénomène » canadien en water-polo. Pour des milliers de téléspectateurs aussi qui, à l'antenne de Radio-Canada, regardaient le premier match de water-polo de leur vie. « C'est trippant, a affirmé Johanne Bégin. Pendant le réchauffement, j'ai pris le temps d'absorber l'ambiance, avec le coucher de soleil sur la foule. C'était époustoufflant. J'en avais des frissons et ça va rester dans ma mémoire. » Un troisième quart déterminant Le troisième quart a vraiment coulé le Canada. Rita Dravucz (deux buts), Mercedes Stieber (deux buts) et la très dangereuse Aniko Pelle ont combiné leurs efforts pour porter la marque à 8-4. « La troisième période nous a fait mal, a précisé Dow. Nous n'avons pas été capables de nous organiser en désavantage numérique (le Canada a été victime de quatre exclusions). Nous avons été prises par surprise et les Hongroises ont profité de notre faiblesse pour marquer des buts rapides. » Cette fois, les Canadiennes n'ont pas réussi le miracle. La défensive hongroise était trop imposante et les Canadiennes n'ont jamais pu manoeuvrer à leur guise devant le filet. « Elles nous ont forcé à tirer de l'extérieur et ça nous a tuées, a admis Bégin. Nous avons pu prendre des lancers, mais nous avons manqué de précision. Puis, lorsque nous décochions des tirs de mauvaise qualité, les Hongroises nous prenaient à contre-pied. » « Nous avons eu du coeur tout le long du match, mais elles ont été meilleures, a ajouté Marie-Luc Arpin. Nous n'étions pas assez convaincues et nous aurions dû lancer plus. » Malgré tout, Johanne Bégin a connu un match du tonnerre avec trois buts. Cora Campbell, Ann Dow, Susan Gardiner et Marie-Luc Arpin ont aussi inscrit de magnifiques buts, faisant réagir la foule à chaque fois. Pas le choix, il reste le bronze... Pour la médaille de bronze, le Canada fera face à la Russie. La Hongrie et les États-Unis se disputeront la médaille d'or. « Disons que ce n'est pas ma couleur préférée, a déclaré l'héroïne du match. Mais c'est là que nous sommes rendues et nous ne pouvons pas nous permettre de regarder en arrière. C'est quand même une médaille, il faut l'accepter. » « C'est pas parce qu'on perd un match qu'on va pleurer sur notre sort, a ajouté Bégin, philosophe. Nous avons connu un bon tournoi, nous allons nous ressaisir pour gagner le bronze. »
|
