Nouvelles nationalisations

Hugo Chavez (archives)
Photo : AFP / Thomas Coex
Prenez note que cet article publié en 2009 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
La baisse du prix du baril de pétrole amène le présidente du Vénézuéla, Hugo Chavez, à accélérer l'étatisation de l'économie. L'État a nationalisé cinq entreprises sidérurgiques et une grande banque.
La chute du prix du baril de pétrole aura provoqué une accélération de la nationalisation de certains secteurs de l'économie vénézuélienne. Le pays nationalise cinq entreprises sidérurgiques et une grande banque.
Selon des analystes financiers, le président Hugo Chavez tente ainsi de donner un nouveau souffle à son économie. Le baril de brut vénézuélien vaut présentement 40 dollars, alors que le gouvernement s'attendait à un prix dépassant les 60 dollars.
La politique vénézuélienne de nationalisation des industries stratégiques commencée en 2007 avec le pétrole, les télécommunications et l'électricité, puis la cimenterie, atteint donc maintenant la sidérurgie, et les banques.
Le Vénézuéla met la main sur cinq entreprises sidérurgiques, partiellement détenues par des capitaux argentins, mexicains, italiens, japonais et britannico-australiens, et sur une banque qui appartenait à des intérêts espagnols.
Selon Asdrubal Oliveros, du cabinet Econalitica, le président Chavez invente « une forme très personnelle de faire face à ses dettes. Il nationalise, parce qu'il n'y a plus de ressources. [...] Le président utilise tous les leviers possibles pour éviter un ralentissement significatif, tout en comptant sur une reprise de la hausse des cours du pétrole ».
Chavez mise beaucouo sur la remontée du cours du pétrole pour régler certaines factures de nationalisation, qui n'ont toujours pas été payées aux anciens propriétaires, notamment dans le secteur de la cimenterie.
Avec les informations de Agence France-Presse