Hypersensibilité environnementale : un problème réel

Atelier sur l'hypersensibilité environnementale
Prenez note que cet article publié en 2013 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
L'Association pour la santé environnementale du Québec donnait un atelier samedi à Saint-David-de-Falardeau pour démystifier l'hypersensibilité environnementale. 15 personnes ont participé à la rencontre.

Une hypersensibilité environnementale peut avoir plusieurs sources et les gens qui en souffrent présentent des symptômes très divers.
« Des pesticides, des parfums, des solvants, perte de tolérance à des champs électromagnétiques ou à des moisissures. Ça peut être des rougeurs, au niveau des poumons, ça va brûler, ils ont des pertes de concentration, problèmes pour uriner, problèmes de gonflement, de diarrhée », explique le directeur général de l'Association Michel Gaudet.
Ils seraient au moins 180 000 hypersensibles au Québec, mais il n'existe aucun diagnostic officiel comme en Ontario et en Nouvelle-Écosse. Ceux qui en souffrent font parfois face aux préjugés.
« C'est un peu comme les canaris dans les mines de charbon. Quand les canaris tombaient, les mineurs sortaient en courant parce qu'ils savaient que des gaz s'en venaient. C'est gens-là sont un peu comme des précurseurs des problèmes qu'il peut y avoir dans l'environnement », souligne Michel Gaudet.