Réduire le nombre de noyades de motoneigistes

Prenez note que cet article publié en 2011 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
L'Association des motoneigistes du Québec demande au gouvernement d'investir dans des campagnes chocs de prévention, particulièrement pour réduire le nombre de noyades.
Une vingtaine d'accidents mortels en motoneige se produisent chaque hiver au Québec.
Si la majorité des accidents sont des collisions ou des pertes de contrôle causées par l'alcool ou la vitesse excessive, le tiers sont des noyades qui surviennent sur les lacs et les rivières selon le président de l'association, Patrick Boucher.
L'an passé, sur 22 décès, vous avez sept noyades. Cette année, c'est déjà cinq noyades. Ce sont des accidents facilement évitables, mais il faut cibler le message.
M. Boucher croit que les campagnes de prévention doivent être axées sur les risques que représentent les cours d'eau.
Il rappelle que les noyades touchent souvent des motoneigistes expérimentés qui méconnaissent les dangers. « Les gens ont tendance à penser que la glace est la plus épaisse en bordure d'un lac ou d'un cours d'eau, mais c'est le contraire, souligne Patrick Boucher. Il faut expliquer également que les écarts de températures importants provoquent des fissures sur la glace. »
Au Saguenay-Lac-Saint-Jean, deux accidents majeurs se sont produits sur des plans d'eau depuis le début de l'hiver.
Le 11 décembre 2010, un motoneigiste de 66 ans est mort quand son véhicule a plongé dans le lac des Commissaires, dans le secteur de Lac-Bouchette.
Deux motoneigistes ont échappé de justesse à la mort le 5 février dernier quand la glace du lac Saint-Jean, à l'embouchure de la rivière Mistassini, a cédé sous le poids de leurs motoneiges.