Des maires élus sans opposition

Yves Germain est réélu à la mairie de Boischatel sans opposition
Prenez note que cet article publié en 2013 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Les citoyens d'au moins quatre municipalités de la région de Québec n'iront pas aux urnes pour choisir leur maire le 3 novembre prochain. Les candidats qui n'avaient pas d'opposant à 16 h 30 vendredi ont été élus ou réélus sans opposition.
C'est le cas notamment d'Yves Germain, le maire sortant de Boischatel, qui obtient ainsi facilement un cinquième mandat et un premier sans opposition. Il y aura toutefois des élections aux postes de conseillers dans cinq des six districts.
L'homme d'affaires Pierre Dolbec, qui avait élu lors d'une élection partielle en décembre dernier à la tête de la municipalité de Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier, demeure lui aussi en poste.
Du côté de Donnacona, le maire sortant Sylvain Germain est aussi proclamé élu. Il en est à son deuxième mandat, dont le premier a aussi été obtenu sans opposition.
La petite municipalité de Lac-Delage a quant à elle une nouvelle mairesse : Dominique Payette, professeure de communications à l'Université Laval et fille de Lise Payette.
En entrevue à l'émission radiophonique Radio-Canada cet après-midi avec Catherine Lachaussée, tout juste après la confirmation de son élection, la nouvelle mairesse a expliqué ses motivations. « J'espère pouvoir être utile sur la manière de développer modestement une manière de vivre ensemble, avec un engagement citoyen plus important. Je pense que cet ordre municipal est très important et qu'il a été négligé au Québec. Je pense que c'est un des endroits où doit s'ancrer le début de notre citoyenneté », a expliqué la nouvelle élue.
À Saint-Augustin-de-Desmaures, un opposant s'est manifesté à la dernière minute contre le maire sortant, Marcel Corriveau. Environ deux heures avant la fin des mises en candidature, l'indépendant Sylvain Juneau a déposé sa candidature.
Au Québec, environ la moitié des élus obtiennent généralement leur poste sans scrutin lors des élections municipales. En 2009, 50 % des maires ont été élus sans opposition et 55 %, en 2005.
Courses à plusieurs
À Québec, certains postes ont attiré plusieurs candidatures. Pour le siège de maire, en plus de Régis Labeaume et David Lemelin, trois autres candidats indépendants sont en lice : Claude Gagnon, Denis Haché et Armand Paré. Ce dernier a ajouté sa candidature vendredi après-midi.
Le poste de candidat à la mairie de Québec a toutefois attiré plus de candidats par le passé. Régis Labeaume avait six adversaires en 2009 et 14 lors de sa première élection en 2007.
Alors que deux seuls candidats sont en lice dans 11 des 21 districts de Québec – un pour chacun des partis Équipe Labeaume et Démocratie Québec - le district Cap-Rouge-Laurentien se démarque avec ses cinq candidats. Trois candidats indépendants sont dans la course : le conseiller sortant Jean Guilbault, Philippe Moussette, président-cofondateur du Club d'astronomie VÉGA de Cap-Rouge, et Wellie Denoncourt, un retraité à la Ville de Québec.
Parmi les 62 candidats à la Ville de Québec, il y a 19 femmes et 43 hommes, dont neuf âgés de moins de 35 ans.
À Lévis, la situation est bien différente par rapport aux dernières élections alors que Danielle Roy-Marinelli avait été élue sans opposition. Le 3 novembre, les électeurs auront le choix entre six candidats à la mairie : Gilles Lehouillier de Lévis Force 10, André Jean d'Action Lévis, Antoine Dubé du Renouveau Lévis ainsi que les indépendants Isabelle Demers, Luc Cauchon et Stéphane Dubé.