La direction lance un ultimatum

Prenez note que cet article publié en 2007 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Un lock-out sera déclenché le 7 juin si la direction de l'institution et le syndicat des professeurs ne s'entendent pas d'ici là.
L'Université de Sherbrooke met sa menace à exécution. Si le syndicat des professeurs et la partie patronale ne s'entendent pas d'ici mercredi, un lock-out entrera en vigueur le 7 juin, à minuit. La rencontre qui s'est tenue vendredi n'a pas permis de dénouer l'impasse.
Les pourparlers en vue de renouveler la convention collective des professeurs durent depuis 16 mois. Une cinquantaine de rencontres ont eu lieu depuis. À l'heure actuelle, les deux parties refusent toujours de faire connaître publiquement les points en litige.
Advenant un lock-out, les cours seront suspendus. La direction pourrait aussi décider de suspendre le salaire de ses employés et de leur interdire l'accès à l'établissement.
Près de 11 000 étudiants sont présentement inscrits à la session d'été. Si le lock-out devait entrer en vigueur, il est impossible de savoir combien d'entre eux seraient touchés, puisque le Syndicat des professeurs et des professeures de l'Université de Sherbrooke (SPPUS) représente 450 des 1000 professeurs de l'établissement.
Des étudiants sont inquiets et suivent de près la situation. Le syndicat et la direction de l'établissement poursuivent les négociations en fin de semaine.