Vous naviguez sur le site de Radio-Canada

Aide à la navigation

La destination d’information de Radio-Canada

Un appel à la qualité du français à l'Université de Moncton

Radio-Canada

Un professeur de l'Université de Moncton, au Nouveau-Brunswick, critique la qualité du français des étudiants.

Dans une lettre envoyée aux médias à titre personnel, mardi matin, le professeur Marc-André Villard se désole de voir des étudiants recevoir leur diplôme tandis que la qualité de leur français est douteuse, à l'oral et à l'écrit.

Le professeur de sciences juge la situation plus préoccupante chez les étudiants qui se destinent à l'enseignement dans les écoles de la province.

Le fait que justement il y a si peu de gens qui veulent en parler, c'est symptomatique. Ça montre qu'il y a un problème profond. Je suis sévère, mais je pense qu'il faut tirer de ça un message positif. Je pense que les étudiants sont capables de faire mieux. Il s'agit que nous, on leur demande plus.

Une citation de Marc-André Villard, professeur à l'Université de Moncton

Marc-André Villard croit que l'université et les écoles doivent resserrer leurs exigences sur la qualité du français des élèves et des étudiants.

Jean-François Richard, doyen de la Faculté des sciences de l'éducation, rappelle que les étudiants doivent satisfaire à des normes.

« La Faculté des sciences de l'éducation a des exigences particulières par rapport au niveau de rendement de ces cours de langue. Ils doivent aussi réussir à un certain niveau un test de compétences langagières en français, qui est un test standardisé administré avant la fin de la troisième année », souligne M. Richard.

Jean-François Richard ajoute qu'il est possible de modifier les exigences à l'inscription à l'université.

« Déjà on a certaines exigences pour entrer en sciences de l'éducation, puis actuellement on est en train de regarder si on ne devrait pas considérer d'augmenter le niveau de rendement des élèves du secondaire pour entrer. On ne peut pas nécessairement aller augmenter la barre, la placer tellement élevée que ça devient quasiment inatteignable. On pense qu'il pourrait y avoir un juste milieu », explique M. Richard.

Omerta 2.0 (nouvelle fenêtre)

Chargement en cours
Chargement en cours

Vous souhaitez signaler une erreur?Écrivez-nous (nouvelle fenêtre)

Vous voulez signaler un événement dont vous êtes témoin?Écrivez-nous en toute confidentialité (nouvelle fenêtre)

Vous aimeriez en savoir plus sur le travail de journaliste?Consultez nos normes et pratiques journalistiques (nouvelle fenêtre)

Chargement en cours

Infolettre Info nationale

Nouvelles, analyses, reportages : deux fois par jour, recevez l’essentiel de l’actualité.

Formulaire pour s’abonner à l’infolettre Info nationale.