Fredericton mise sur l'innovation et le gaz de schiste

Prenez note que cet article publié en 2013 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

Le premier ministre du Nouveau-Brunswick, David Alward, a précisé les priorités de son gouvernement lors de son discours sur l'état de la province, jeudi soir.
La province va créer un conseil de recherche et d'innovation, ainsi qu'un institut de l'énergie.
Notre gouvernement est déterminé à faire du Nouveau-Brunswick un chef de file canadien en matière d'innovation.
Fredericton investira 80 millions de dollars sur cinq ans dans le conseil de recherche et d'innovation. Ces fonds seront consacrés à la recherche, à des bourses d'études et à de l'aide à l'embauche. L'organisme aura aussi pour mandat de favoriser un rapprochement entre la recherche et l'industrie.
« M. Lapierre a accepté d'être le premier président à diriger le développement et le lancement du nouvel institut de l'énergie », a précisé M. Alward.
Cet institut sera chargé de mener des recherches, entre autres, sur la prospection et l'exploitation du gaz de schiste.
Réactions positives
Maurice Guitton, de la firme Versa Tech Consulting, a bien accueilli ces nouvelles. « On a besoin des universités pour nous, l'industrie, pour faire nos développements. Donc, il faut qu'on se parle, comme le premier ministre l'a dit, il faut qu'on se parle de plus en plus », a-t-il déclaré.
Raymond Théberge, recteur de l'Université de Moncton, se réjouit aussi. « Je crois que c'est une opportunité extraordinaire pour les universités, soit l'Université de Moncton, peu importe, pour investir dans le domaine de la recherche, pour trouver justement de nouvelles façons de faire les choses », a-t-il expliqué.
Environ 900 personnes, des milieux de l'enseignement et des affaires, ont écouté le premier ministre prononcer son discours.