Triste fin pour l'industrie d'élevage de moules au N.-B.

Des huîtres
Prenez note que cet article publié en 2011 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Tous les éleveurs de moules sauf un ont fermé leurs portes. Cette industrie aura été victime d'un manque d'argent et d'un manque de zones propices à l'élevage de moules.
Yvon Chiasson était le plus important producteur de moules d'élevage au Nouveau-Brunswick. Aujourd'hui, son usine qui fournissait du travail à 35 personnes reste vide.
« C'est vraiment un facteur économique. De l'argent. C'était ça qui était notre gros problème », dit-il.
Il doit encore 1,2 million de dollars à différentes agences gouvernementales. Selon lui, les programmes gouvernementaux n'étaient pas adaptés aux besoins de cette industrie.
On a pu emprunter de l'argent de ces agences gouvernementales là. Mais ce n'était pas assez. Une culture à long terme, il faut que ça soit planifié à long terme.
Sylvio Doiron, un biologiste du ministère de l'Agriculture et de l'Aquaculture du Nouveau-Brunswick, croit plutôt que le niveau d'eau serait à blâmer. Il explique que dans la plupart des baies ici, l'eau n'est pas assez profonde à marée basse pour cultiver les moules.
Yvon Chiasson aide maintenant son fils qui élève des huîtres, mais pas des moules. « Ce qui est désolant, c'est qu'on n'a pas pu réussir à passer ça à une autre génération pour qu'il y ait une continuité », souligne-t-il.