Amiante à l'hôpital

L'hôpital Dr Georges-L.-Dumont (archives)
Prenez note que cet article publié en 2008 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Les murs de deux édifices de l'hôpital Dr Georges-L.-Dumont, au Nouveau-Brunswick, contiennent de l'amiante, mais la direction de l'établissement affirme que la santé des occupants n'est pas menacée.
L'hôpital Dr Georges-L.-Dumont et l'ancienne école Vanier, à Moncton, au Nouveau-Brunswick, contiennent de l'amiante.
L'amiante se trouve dans les murs de cette ancienne école qui abrite les bureaux de plusieurs médecins. Il y en a aussi dans les murs de l'Hôtel Dieu, l'ancienne section de l'hôpital.
L'amiante a longtemps servi d'isolant, particulièrement dans les années 1950 à 1970, avant qu'on connaisse les conséquences néfastes de ce produit sur la santé.
« Le problème va se retrouver au niveau respiratoire. Quand on a des problèmes d'amiante dans l'air et qu'on va le respirer, ça va causer des problèmes au niveau des poumons. Donc, l'amiante est un cancérigène très bien connu », indique Céline Surette, professeure de chimie à l'Université de Moncton.
La direction se fait rassurante
L'hôpital soutient qu'il n'y a aucun danger pour la santé des gens. Selon les tests effectués par les autorités sanitaires, aucune particule d'amiante ne circule dans l'air dans les édifices.
Il reste que la présence d'amiante dans un hôpital doit être prise au sérieux, selon la professeure Surette. « Si la surface est intacte, l'amiante ne va pas se rendre dans l'air, mais aussitôt que cette surface-là est abîmée, il faut agir rapidement », dit-elle.
La direction de l'hôpital affirme qu'elle prend toutes les précautions qui s'imposent. « Quand on fait de la construction, on s'assure que lorsque l'amiante est exposé, qu'il est bien capté. Il y a une ventilation spéciale pour capter ce genre de produit », précise Joey Caissie, membre de la direction.
On n'a prévu aucun plan pour se débarrasser de l'amiante dans la vieille section de l'hôpital. Quant à l'ancienne école Vanier, le problème pourrait être réglé d'ici un an et demi. La régie de la santé prévoit démolir l'édifice pour en construire un autre, puisque le coût de cette solution est presque le même que celui de la rénovation de l'édifice actuel.