Vous naviguez sur le site de Radio-Canada

Aide à la navigation

La destination d’information de Radio-Canada

Bateaux immobilisés

Radio-Canada

La Cour fédérale acquiesce à la demande de créanciers et elle ordonne aux bateaux de l'entreprise néo-brunswickoise de rester à quai.

La Cour fédérale ordonne à l'entreprise Produits océaniques canadiens de garder à quai ses deux bateaux de pêche au hareng. Au début du mois, cette entreprise établie à Grande-Anse, au Nouveau-Brunswick, a annoncé qu'elle ne rouvrirait pas ses deux usines de transformation de poissons ce printemps, pour des raisons financières.

Pendant que les employés récupéraient leurs effets personnels, le 4 avril, la Cour fédérale a émis cet ordre qui paralyse maintenant les deux navires. Trois créanciers ont fait appel à la loi maritime pour empêcher Roméo Cormier, le propriétaire des bateaux, de les déplacer tant qu'il n'aura pas réglé ses comptes. Les senneurs « Ocean Leader » et « Apollo 3 » approvisionnaient les deux usines de cet homme d'affaires.

Selon nos sources, Produits océaniques canadiens doit depuis l'été dernier plusieurs dizaines de milliers de dollars aux entreprises CSL Marine Électronique, Dugas Équipement et la Coopérative de Caraquet.

L'automne dernier, la coopérative a fait des arrangements avec Produits océaniques canadiens. Toutefois, lorsqu'il est devenu évident que son propriétaire ne rembourserait pas toutes les factures de carburant, les procédures judiciaires ont commencé et les réservoirs des bateaux ont été vidés.

Produits océaniques canadiens aurait aussi des dettes chez d'autres fournisseurs. Aucun des créanciers mentionnés dans les documents de la Cour n'a voulu émettre de commentaires formels, mais ils ont tous qualifié la situation de malheureuse. Ils ont réclamé l'arrêt maritime à contrecoeur. Certains commerces entretenaient des relations d'affaires avec le propriétaire de Produits océaniques canadiens depuis longtemps. La procédure, disent-ils, vise à protéger les créanciers au cas où les navires seraient vendus et déplacés.

Certains observateurs diront que cette affaire est un signe des temps. Il y a 30 ans, on comptait une quarantaine de grands senneurs dans le golfe du Saint-Laurent. L'an dernier, seulement quelques-uns ont pris la mer, dont deux qui n'ont pas fait leurs frais. Les travailleurs d'usines et des entreprises locales subissent le contrecoup de ces difficultés.

Chargement en cours
Chargement en cours

Vous souhaitez signaler une erreur?Écrivez-nous (nouvelle fenêtre)

Vous voulez signaler un événement dont vous êtes témoin?Écrivez-nous en toute confidentialité (nouvelle fenêtre)

Vous aimeriez en savoir plus sur le travail de journaliste?Consultez nos normes et pratiques journalistiques (nouvelle fenêtre)

Chargement en cours

Infolettre Info nationale

Nouvelles, analyses, reportages : deux fois par jour, recevez l’essentiel de l’actualité.

Formulaire pour s’abonner à l’infolettre Info nationale.