Labeaume voit grand

Inspiré par l'exemple bordelais, le maire de Québec, qui est présentement en mission dans la ville jumelle, a fait connaître ses intentions de miser sur le développement du bassin Louise, advenant la concrétisation du projet de train à grande vitesse dans le corridor Québec-Windsor.

Chaque année, huit millions de passagers transitent à la gare de Bordeaux. Ce nombre devrait doubler d'ici les dix prochaines années, puisque la ville sera désormais desservie par un TGV dernière génération.

Le train permettra de se déplacer entre Paris et Bordeaux en deux heures seulement, alors qu'actuellement ce même voyage nécessite trois heures en train et six heures en voiture.

Ce nouveau service permettra de donner le coup d'envoi à un projet d'aménagement urbain d'envergure dans le secteur de la gare : l'Euratlantique. Selon le responsable de ce grand projet, Philippe Courtois, l'Euratlantique n'aurait jamais vu le jour, sans l'aménagement du TGV.

« C'est le TGV qui est le déclencheur politique de la décision de faire un aménagement urbain et de développement économique autour de la gare », a-t-il affirmé.

C'est précisément ce que le maire Labeaume projette. Non seulement, il est persuadé que le futur TGV devrait s'arrêter au centre-ville de Québec, mais il envisage déjà de nouveaux projets d'aménagement.

« C'est évident que la tête du bassin Louise devra se développer. On aura de bonnes discussions avec le Port de Québec, mais c'est plus encourageant de parler de développement à la tête du bassin Louise en sachant que tous les projets vont converger vers la gare », a-t-il déclaré.