Nouvelle révision du projet

Prenez note que cet article publié en 2006 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Le promoteur veut désormais aménager un funérarium, sans crématorium, et construire un immeuble résidentiel de six étages au lieu des quatre tours projetées au départ.
Laissée à l'abandon depuis 15 ans, la Maison Gomin, l'ancienne prison des femmes, s'est trouvé une nouvelle vocation.
Le promoteur, Michel Boutin, qui a acquis cet imposant édifice à l'allure de château médiéval voulait en faire un funérarium et un crématorium, mais devant le tollé suscité par le crématorium, il abandonne cette partie du projet.
Il a aussi réduit des trois quarts le nombre de copropriétés qu'il voulait construire en façade, en bordure de René Lévesque. Il veut maintenant construire une tour d'habitation de six étages au lieu des quatre tours projetées au départ.
Pour réaliser la cinquantaine de logements et le funérarium, le promoteur doit obtenir l'accord de la Ville. Le conseiller du quartier, Jérôme Vaillancourt, promet que la consultation sera transparente.
« Si vraiment les citoyens sont mécontents, ils peuvent décider d'ouvrir les registres et d'aller en référendum », dit-il.
Le conseiller affirme que le conseil municipal respectera l'avis de la population.
Une séance de consultation est prévue mardi soir.