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En décembre 2001, le premier ministre ontarien Mike Harris annonçait l'ouverture du marché de l'électricité à la concurrence, dès le 1er mai 2002.
Selon M. Harris, la fin du monopole de l'État sur le marché de l'électricité offrira aux Ontariens un plus vaste choix, leur fera réaliser des économies et leur permettra d'obtenir de meilleurs services de la part des entreprises.
(La nouvelle du 18 décembre 2001: Le marché ontarien de l'électricité ouvert à la concurrence le 1er mai)
Un fiasco
 À peine six mois après son instauration, la privatisation du marché de l’électricité s’avère être un véritable fiasco : les factures des consommateurs ont augmenté en moyenne de 23 % et la prétendue autosuffisance énergétique ontarienne pour les dix années à venir se révèle être de la poudre aux yeux. À la veille d’un rendez-vous électoral, le premier ministre Ernie Eves fait alors marche arrière. Un gel des tarifs d'électricité à 4,3 cents le kWh pour les abonnés résidentiels et les petites entreprises est décrété jusqu'en 2006.
(lire la nouvelle du 11 novembre 2002 : Gel des tarifs d'électricité)
Les promesses libérales
En campagne électorale en vue de l’élection du 2 octobre 2003, les libéraux de Dalton McGuinty avaient promis de maintenir le gel des tarifs. Moins de deux moins après l’élection, ils annonçaient une première hausse des tarifs, sans toutefois lever le gel tarifaire.
(lire la nouvelle du 25 novembre 2003 : Les Ontariens paieront leur électricité plus cher)
Le budget de 2004 contenait également certaines mesures qui ont eu pour effet d'augementer la facture d'électricité des Ontariens (lire la nouvelle du 1er février 2005 : Une autre hausse des prix de l'électricité)
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À consulter |
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Privatisation de l'électricité en Ontario |
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