Nouvel échangeur Turcot : une trentaine d'entreprises intéressées

Prenez note que cet article publié en 2012 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Les représentants de 37 entreprises ont assisté mercredi matin à la séance d'information du ministère des Transports du Québec sur la construction du nouvel échangeur Turcot, à Montréal.
Comme il l'a confirmé en décembre dernier, le gouvernement du Québec entend confier l'ensemble du projet au secteur privé selon un modèle baptisé « conception-construction ». Seul le financement du projet, négocié à l'avance entre l'entrepreneur et le gouvernement, serait assumé par l'État.
Le 5 décembre dernier, le gouvernement du Québec a lancé un appel international de qualification pour la conception et la construction du nouvel échangeur dont la construction est évaluée à environ 3 milliards de dollars.
De grandes firmes québécoises comme SNC-Lavalin ont manifesté de l'intérêt pour le projet, tout comme des entreprises de l'Alberta et de l'Espagne, entre autres.

Échangeur Turcot à Montréal (archives)
Les entrepreneurs intéressés doivent déposer leur offre au plus tard à la fin mars.
Quelques-unes seront ensuite sélectionnées pour un appel de propositions.
Le contrat final doit être signé à l'été 2013, selon l'échéancier que s'est fixé le MTQ. Si tout se déroule comme prévu, le nouvel échangeur sera achevé en 2018.
La réfection de l'échangeur Turcot est l'un des plus vastes et des plus importants projets d'infrastructure à Montréal.
Qu'est-ce que le mode « conception-construction »?
Le système baptisé « mode conception-construction » consiste à confier à l'entreprise privée la conception, la préparation des plans et des devis ainsi que la construction en entier du nouvel échangeur, tandis que le financement du projet, lui, est assuré par l'État.
Selon Québec, le choix du mode conception-construction permettra de transférer à l'entreprise privée la majeure partie des risques liés aux coûts et au respect de l'échéancier du projet.
Pour s'assurer de l'intégrité et de la transparence du processus, Infrastructure Québec et le Ministère des Transports confieront à un vérificateur de processus et à un arbitre de conflit d'intérêts la tâche de veiller sur le bon déroulement du projet.
Une fois le contrat attribué, le rapport du vérificateur sera rendu public. L'appel de qualification devrait se faire d'ici la fin de l'année.