Le maire Tremblay réagit
Prenez note que cet article publié en 2010 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Le maire Gérald Tremblay réagit au reportage de Radio-Canada diffusé lundi sur des policiers payés par des commerçants afin d'assurer la sécurité autour du métro Berri où le trafic de drogue est florissant.
Radio-Canada révélait lundi dans un reportage de Davide Gentile le recours de certains commerçants, près du métro Berri à Montréal, à des policiers de la Ville pour assurer la sécurité de leurs biens et permettre aux clients de magasiner en toute quiétude. Le reportage révélait également une importante activité de trafic de stupéfiants à ciel ouvert.
Après Richard Bergeron, chef de Projet Montréal et membre du comité exécutif de la Ville qui a dénoncé cette situation, c'était au tour du maire Tremblay de réagir mardi et de qualifier les faits d'inacceptables.
Gérald Tremblay a promis plus de prévention et de répression. Il a affirmé qu'il avait demandé au chef de police plus d'effectifs et des solutions concrètes.
Ces activités de trafic se déroulent presque sous les yeux de la police, puisqu'un nouveau poste a été ouvert voilà quelques mois non loin du métro Berri.
Seulement 115 personnes ont été arrêtées depuis un an.
La police fait remarquer qu'il ne s'agit pas d'un trafic aux mains de gangs organisés et affirme avoir réalisé des progrès.
Sur la question de l'embauche par des commerçants de policiers de la SPVM, le commandant Alain Simoneau déclare : « On s'en venait offrir au secteur privé à la place Dupuis un service et une présence rassurante qui aurait pu être faite par une autre compagnie ».
L'administration veut aussi dissiper toute polémique quant à l'embauche par des commerçants du secteur de policiers du SPVM.
Aux yeux du maire Tremblay « si ça crée la perception qu'il pourrait y avoir un service de police à deux vitesses, à ce moment-là, c'est totalement inacceptable ».
Gérald Tremblay a insisté sur les efforts de la Ville pour faire du parc Émilie-Gamelin un lieu accueillant pour les familles et les touristes : « On est en train de faire un petit café, un petit kiosque pour des fruits des légumes, de fleurs, on est en train de créer du wi-fi ».
D'après un reportage de Davide Gentile
