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La Ville de Montréal rejette le projet

Le maire Tremblay annonce que le comité exécutif n'a pas autorisé le projet suggéré par l'entrepreneur Cato.

Le maire Tremblay annonce que le comité exécutif n'a pas autorisé le projet suggéré par l'entrepreneur Cato.

Radio-Canada

À Montréal, l'ancien collège Marianopolis ne sera pas transformé en complexe résidentiel. Du moins, pas comme l'entendait l'entrepreneur Développement Cato.

Le maire de Montréal Gérald Tremblay affirme qu'il est temps de faire « des gestes pour protéger de façon claire le mont Royal ». Dans la foulée de cette déclaration, le maire a annoncé que le comité exécutif de la Ville n'a pas autorisé Développement Cato à construire des maisons de ville autour de l'ancien collège Marianopolis.

Sur la recommandation du comité exécutif, le conseil municipal a entériné à l'unanimité, jeudi, cette décision.

Le projet de l'entrepreneur visait à créer 325 habitations dans ce secteur très prisé du mont Royal. En vertu de la décision de l'administration Tremblay, Développement Cato pourra construire des condos, mais pas de maisons.

Le développement sur le mont Royal se fera désormais selon ces balises de manière à cesser le grignotement, morceau par morceau, de ce qui reste de vert sur le mont Royal.

Une citation de Le maire de Montréal, Gérald Tremblay

L'administration Tremblay a estimé que le projet de l'entrepreneur ne respectait pas « l'intégrité de ce paysage patrimonial ».

Cent fois sur le métier

En février 2009, l'entrepreneur avait dû réviser ses plans après un rapport défavorable du Conseil du patrimoine de Montréal à l'égard de son projet.

« J'ai décidé d'aller plus loin encore et de limiter le développement sur ce site à la restauration et à la transformation du séminaire de philosophie et à la construction de nouveaux bâtiments à l'intérieur du volume et des espaces existants », dit le maire Tremblay.

En d'autres termes, l'entrepreneur ne pourra pas raser le séminaire pour y faire des habitations, il devra plutôt préserver ce qui existe durant la restauration. En revanche, le gymnase pourra être détruit, mais à la condition que toute nouvelle construction n'excède pas la volumétrie du bâtiment actuel.

Avec les informations de Le Devoir

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