Les chauffeurs ouvrent les hostilités

Les chauffeurs d'autobus et opérateurs de métro amorcent leur série de moyens de pression en occupant le centre de transport Saint-Denis, à Montréal.

Les chauffeurs d'autobus et les opérateurs de métro de la Société de transport de Montréal ont entamé leurs moyens de pression lundi, en occupant pendant deux heures le centre de transport Saint-Denis.

Sans contrat de travail depuis un an, les 3800 chauffeurs et opérateurs menacent la STM d'avoir recours à la grève au début du mois de mars. Le syndicat affirme cependant que la population ne devrait pas être directement touchée par ces journées de grève.

Les négociations sont toujours dans l'impasse entre la STM et le syndicat des chauffeurs et opérateurs, malgré les efforts d'un conciliateur dans le dossier.

Selon le syndicat, c'est le non-respect par la STM d'une entente de principe conclue en décembre dernier qui aurait mis le feu aux poudres. La société de transport de Montréal réplique pour sa part qu'il ne s'agissait pas d'une entente de principe, mais plutôt d'un progrès dans les discussions sur le renouvellement du contrat de travail.

Le syndicat étudie actuellement une proposition d'arbitrage volontaire présentée par le conciliateur. Les dirigeants syndicaux feront connaître leur décision mardi.