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Écoutez l'entrevue que le réalisateur Jacques Bouchard
a accordé à Joël Le Bigot à l'émission
Samedi et rien d'autre, le 27 septembre 2003.
écoutez
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00:05:09 |
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La série Folie
douce commence par ces mots de Diane Dufresne : « Ma vie
a commencé à 50 ans. Ma souffrance a arrêté
à 50 ans. J’ai eu des joies, la scène est une
grande joie et un grand privilège, mais je pensais que la vie,
c’était surtout de la souffrance. » Toutes les
blessures de Diane Dufresne, toutes ses ruptures, tous ses recommencements
sont autant de « vies » qui s’entremêlent
et s’entrechoquent dans une continuité surprenante, agissant
comme des détonateurs pour faire exploser sa puissance créatrice.
Pour Folie douce, ma collaboratrice Micheline Richard et
moi avons eu quatre longues rencontres avec Diane Dufresne entre octobre
2002 et mars 2003, suivies d’entretiens avec des dizaines d’autres
personnes qui ont fait partie à un moment ou l’autre
de son histoire. La série est aussi constituée d’archives
de spectacles, depuis ses débuts à Paris à l’automne
1966 jusqu’à Liberté conditionnelle,
un spectacle synthèse qui intègre toutes les Dufresne.
L’on revivra également les années Cousineau-Plamondon,
l’après-Plamondon, la période de grande solitude,
de remise en question et de recherche spirituelle, les débuts
comme auteure jusqu’à la « renaissance »
lorsque sa vie bascule sur le plateau de tournage de son premier vidéoclip,
en septembre 1994.
Ces émissions auraient pu s’intituler Scènes
de la vie de Diane Dufresne, puisque c’est bien de ça
qu’il s’agit : 45 tranches de vie divisées en sept
épisodes d’une heure. Mais Folie douce ne prétend
ni expliquer, ni analyser. Il s’agit de suivre le fil conducteur
d’un parcours créatif d’une artiste d’exception…
Jacques Bouchard
concepteur-réalisateur |
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