Hausse des droits de scolarité : les étudiants menacent de faire grève

Des milliers d'étudiants ont manifesté contre la hausse des frais de scolarité, à Montréal, le 10 novembre 2011.
Photo : La Presse canadienne / Paul Chiasson
Prenez note que cet article publié en 2012 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
La Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) et la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ) n'écartent pas la possibilité de déclencher une grève générale d'ici la fin de la session si le gouvernement Charest maintient la hausse prévue de 1625 $ des droits de scolarité.
C'est ce qui a été décidé lors d'un congrès conjoint tenu en fin de semaine.
La FECQ et la FEUQ vont entre-temps intensifier les moyens de pression pour forcer le gouvernement à faire marche arrière.
Ainsi, tout le mois de février, chaque association fera une action par semaine qui visera directement les libéraux du premier ministre Jean Charest. Les bureaux de députés pourraient notamment être « visités » par des étudiants. Des séances d'appels téléphoniques à répétition pourraient également être organisées.
De plus, une manifestation nationale aura lieu le 22 mars à Montréal. Les deux fédérations étudiantes veulent mobiliser une foule encore plus nombreuse que le 10 novembre dernier, où environ 30 000 étudiants s'étaient rassemblés.
La FECQ et la FEUQ affirment que le gouvernement fait la sourde oreille à leurs revendications et qu'il refuse carrément de les rencontrer.