La faute aux parents, selon Charest

Élèves d'une école de Montréal (archives)
Prenez note que cet article publié en 2010 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Dans le cadre du forum Focus stratégique Québec 2010 avec le milieu des affaires, le premier ministre Jean Charest montre du doigt les parents pour expliquer le taux élevé de décrochage scolaire au Québec.
Le premier ministre Jean Charest montre du doigt les parents pour expliquer le taux élevé de décrochage scolaire au Québec.
Dans le cadre du forum Focus stratégique Québec 2010 avec le milieu des affaires, M. Charest a jeté le blâme sur les parents québécois en faisant valoir que ces derniers ne jouaient pas leur rôle correctement.
Chaque fois que la question du décrochage scolaire est soulevée, on vise les commissions scolaires, on vise les professeurs, on vise les politiciens. Mais on oublie les acteurs les plus importants : les parents.
Il a déploré le manque d'intérêt que plusieurs parents portent aux études de leurs enfants. « Tous les jours, un enfant devrait savoir que sa mère, son père, celui qui est son gardien, se préoccupe de ses études. S'ils ne faisaient que ça, ils enverraient un signal très puissant à leurs enfants, qu'étudier c'est important », a soutenu le premier ministre du Québec.
Jean Charest dit chercher un moyen de sensibiliser les parents au décrochage scolaire. Cependant, aucune nouvelle mesure n'a été annoncée en ce sens.
Selon les dernières données compilées par Statistique Canada, 11,7 % des jeunes Québécois de 20 à 24 ans abandonnent leurs études avant d'avoir leur diplôme secondaire. Il s'agit du pire taux pour ce groupe d'âge à l'échelle canadienne.
Par comparaison, le taux de décrochage de l'Ontario est de 7,8 % et la moyenne au Canada se situe à 8,5 % pour la période 2007-2010.
Avec les informations de La Presse canadienne