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Le Québec en chiffres
Population en janvier 2005
7 568 640 personnes
Population active en janvier 2005
4 051 900 personnes
Taux de chômage en mars 2005
8,2 % (moyenne canadienne 6,9 %)
Taux d’inflation en février 2005
1,9 % (moyenne canadienne 2,1 %)
PIB en 2004
247 milliards de dollars
Exportations en 2004
142 milliards de dollars
Importations en 2004
144 milliards de dollars
Dette totale du gouvernement en 2003-2004
114 milliards de dollars
Transferts fédéraux 2004-2005
9,3 milliards
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Les gagnants
- Les entreprises, qui obtiennent une baisse de la taxe sur le capital. Le Québec rejoindra d'ici 2009 l'Ontario en réduisant cette taxe de 0,6 % pour l'abaisser à 0,29 %, tel que réclamé par le Conseil du patronat et la Fédération des chambres de commerce du Québec.
- Les PME, avec la réduction de leur taux d’imposition, le crédit de taxe sur le capital pour l’achat de machinerie et d’équipement, et la mise en place d’un régime Action-croissance PME, successeur du défunt Régime d’épargne-actions.
- Les ministères qui obtiennent des hausses substantielles de
leur budget : Santé (3,9 %), Éducation (2,6 %), Famille,
Aînés et Condition féminine (8,1 %), Affaires municipales
et Régions (9,2 %) et Transports (7,6 %).
- Le Front d’action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU), qui trouve 145 millions de dollars pour la construction de 2600 nouveaux logements sociaux. En revanche, on est loin des 8000 nouveaux logements réclamés, et aucun d’entre eux ne sera d’habitation à loyer modique (HLM).
- Les centrales syndicales, qui voient l’objectif de dépenses
de programmes relevé à 3,6 % pour tenir compte des négociations
des conventions collectives et de l’équité salariale.
- La Ville de Québec, qui obtient une enveloppe exceptionnelle
de 110 millions de dollars pour les célébrations de son
400e anniversaire.
Les perdants
- Les particuliers, qui n’obtiennent pas le milliard de dollars
de réduction d’impôt maintes fois promis par les
libéraux lors de la campagne électorale de 2003. Ils obtiennent
des allégements fiscaux totaux de 372 millions, mais seulement
70 millions de réduction seront applicables dans leur prochaine
déclaration de revenus. En outre, les seuils déterminant
les niveaux d’imposition restent les mêmes.
- Les familles, qui ne trouvent rien de plus que l’entente sur les congés parentaux déjà annoncée.
- Les grandes entreprises, qui encaissent une hausse de leur taux d’imposition.
Celui-ci passera de 8,9 % jusqu’à 11, 9 % en 2009.
- Les ministères qui voient leur budget amputé :
Développement, Ressources naturelles et Faune (2,0 %), Emploi
et Solidarité sociale (2,1 %), Immigration et Communautés
culturelles (5,6 %) et Travail (1,5 %).
- Les groupes environnementaux, qui ne trouvent rien d’autre dans l’engagement pour le développement durable que les investissements déjà annoncés dans l’énergie éolienne.
- La Centrale des syndicats du Québec, qui souhaitait l’abolition des subventions aux écoles privées pour réinvestir les sommes dans l’éducation publique.
- Les fédérations étudiantes qui, bien qu’elles trouvent l’argent de l’entente sur les prêts et bourses, n’obtiennent aucune somme supplémentaire pour les services professionnels aux étudiants (psychologues, orthopédagogues, travailleurs sociaux, etc.).
- Les groupes sociaux et les syndicats, qui ne trouvent aucune mesure donnant suite au Plan d’action de lutte contre la pauvreté. Par exemple, la demi-indexation des prestations d’aide sociale, décrétée l’an dernier, n’a pas été comblée.
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Le nouveau budget du Québec répond-il à vos attentes ?
En bref
Ni surplus ni déficit
La santé absorbera le gros des nouvelles dépenses: 826 millions
L'éducation recevra 321 millions de plus
Allègements fiscaux: 372 millions de dollars
Aide accrue pour les personnes handicapées et les aidants naturels
Médicaments gratuits pour les personnes âgées les plus
démunies
Logement social, Québec débloque 145 millions d'argent neuf.
Au 31 mars 2006, la dette totale du gouvernement du Québec atteindra 119,5 milliards de dollar
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