Le Québec en chiffresPopulation en janvier 20057 568 640 personnes Population active en janvier 20054 051 900 personnes Taux de chômage en mars 20058,2 % (moyenne canadienne 6,9 %) Taux d’inflation en février 20051,9 % (moyenne canadienne 2,1 %) PIB en 2004247 milliards de dollars Exportations en 2004142 milliards de dollars Importations en 2004144 milliards de dollars Dette totale du gouvernement en 2003-2004114 milliards de dollars Transferts fédéraux 2004-20059,3 milliards |
Économiste de formation, Michel Audet n’est pas un inconnu des différents ministères québécois qui traitent d’économie. Il a occupé plusieurs postes dans la fonction publique depuis 1965 notamment à titre de sous-ministre adjoint aux politiques budgétaires et fiscales au ministère des Finances du Québec de 1974 à 1977. Il a fait un saut dans le secteur privé en 1992 pour se joindre à l’équipe éditoriale du quotidien Le Soleil de Québec. Un an plus tard, M. Audet devient président et directeur général de la Chambre de commerce du Québec, et gardera ce poste jusqu’à la campagne électorale provinciale en mars 2003. Élu député de la circonscription de Laporte le 14 avril 2003, M. Audet sera nommé ministre du Développement économique et régional avant d’obtenir le poste de ministre des Finances du Québec le 18 février 2005. La nomination de Michel Audet a suscité plusieurs commentaires à Québec dont celui de Mario Dumont, chef de l’Action démocratique du Québec. Selon lui, Michel Audet demeure « l'un des seuls au Québec » à nier l'existence du déséquilibre fiscal. François Legault, député du Parti québécois et critique en matière de finances n’est pas plus tendre envers M. Audet: « On a l'impression que Jean Charest a nommé une personne qui n'agira pas pour recouvrer notre argent à Ottawa, mais qui va plutôt agir comme un huissier qui va aller faire des saisies dans nos programmes sociaux. » Michel Audet a répondu à ses détracteurs dès le dépôt du budget du ministre Goodale à Ottawa: « Dès ma réaction au budget fédéral, j’ai dénoncé les ententes conclues récemment entre le gouvernement fédéral et certaines provinces. J’ai insisté pour que le gouvernement fédéral remette en place un programme de péréquation équitable et adéquat, et non pas un système de péréquation à la pièce comme c’est malheureusement le cas désormais. » Michel Audet sur le déséquilibre fiscal: « Les chiffres du budget montrent que le gouvernement fédéral disposait d’une marge de manoeuvre de 14 milliards de dollars dès cette année et une de plus de 100 milliards de dollars pour les six prochaines années. Or, l’essentiel de cette marge de manœuvre, au lieu de servir à corriger le déséquilibre fiscal, sera utilisée pour multiplier les interventions fédérales de toute nature. » |
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Les attentes des contribuables: Véronique Lessard a rencontré
un jeune couple de Lévis ] Michel Audet a dit :« Le budget ne sera pas un feu d’artifice » « L’objectif n’était pas un milliard, c’était de ramener le fardeau fiscal à la moyenne canadienne. Ce n’est plus un millard, parce que l’Ontario, entre-temps, a beaucoup monté ses impôts, d’autres provinces aussi. » « Il ne s’agit pas de faire du Québec un paradis fiscal. » « Il faut qu'on se donne davantage de moyens. Il faut créer plus de richesse, c'est très important. Car avant de la redistribuer, il faut la créer. Ce sera au coeur de mes préoccupations. » |