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Ottawa veut un accord revu et corrigé

Radio-Canada

Le gouvernement Harper se dit prêt à respecter l'adhésion du Canada à la 2e phase du protocole, mais demande que les objectifs de réduction de gaz à effet de serre soient considérablement réduits.

Ottawa n'a pas l'intention de remettre en question l'adhésion du Canada à la deuxième phase du protocole de Kyoto, mais demande en revanche un assouplissement des règles et une révision à la baisse des objectifs.

Dans un rapport remis aux Nations unies, le gouvernement conservateur demande à ce que la deuxième phase du protocole, qui commence après 2012, accorde des délais plus longs pour réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES), cause principale du réchauffement planétaire. Ottawa veut aussi que certains des objectifs à atteindre ne soient pas imposés, mais volontaires.

Le gouvernement conservateur suggère par ailleurs que les règles tiennent compte des spécificités des pays, notamment du fait qu'au Canada l'exploitation des ressources naturelles et énergétiques est déterminante pour l'économie.

Ottawa justifie ses prétentions sur le fait que le laxisme des gouvernements passés en matière de lutte contre les GES a rendu impossible l'atteinte des objectifs de Kyoto pour la première phase.

Selon le rapport remis à l'ONU, qui contient des données officielles de 2004, les émissions de GES au Canada ont augmenté de 26,6 % par rapport à l'année de référence 1990. Ainsi, le Canada a émis 758 mégatonnes (Mt) de GES alors que les objectifs de Kyoto obligent le pays à ramener ce total à 563 Mt, soit une diminution des émissions de 6 % par rapport à 1990.

La ministre de l'Environnement, Rona Ambrose, qui doit présider la conférence de l'ONU sur le suivi de Kyoto qui s'ouvre le 15 mai en Allemagne, a affirmé jeudi que son gouvernement présenterait à l'automne son plan de réduction des émissions de GES. Elle en a cependant livré certains aspects à l'occasion d'un débat aux Communes sur Kyoto, engagé par le Bloc québécois.

La ministre Ambrose envisage ainsi de favoriser le développement et la vente de technologies vertes par le biais d'une aide financière au secteur privé. Selon elle, la meilleure façon pour le Canada de lutter contre les GES est de fournir cette technologie aux principaux pays émetteurs, tels les États-Unis, la Chine et l'Inde.

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