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Près d'un million de déplacés en Côte d'Ivoire, selon le HCR

Un corps découvert dans un quartier d'Abidjan après de violents heurts entre des partisans favorables à Alassane Ouattara et les forces de l'ordre.

Un corps découvert dans un quartier d'Abidjan après de violents heurts entre des partisans favorables à Alassane Ouattara et les forces de l'ordre.

Photo : AFP / Sia Kambou

Radio-Canada

Le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) a évalué, vendredi, à près d'un million le nombre de personnes ayant fui Abidjan, la capitale de la Côte d'Ivoire, en proie à des affrontements entre les partisans de Laurent Gbagbo et ceux d'Alassane Ouattara.

« Il y a une insécurité grandissante à Abidjan, en Côte d'Ivoire, et nous assistons à une augmentation brusque de déplacements », a expliqué Melissa Fleming, porte-parole du HCR.

Les déplacements importants à Abidjan et ailleurs sont dus à la crainte d'une guerre totale.

Une citation de Melissa Fleming, porte-parole du HCR

La Côte d'Ivoire est secouée depuis novembre 2010 par une grave crise politique, née du refus du président sortant Laurent Gbagbo de céder la place au président internationalement reconnu Alassane Ouattara.

Selon l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire, le bilan des violences postélectorales s'établit à environ 460 morts.

L'ONU va enquêter sur les violations

Le Conseil des droits de l'homme de l'ONU a décidé vendredi de créer une commission d'enquête internationale indépendante sur les violations commises en Côte d'Ivoire depuis la présidentielle de novembre 2010.

Une résolution adoptée en ce sens sur l'initiative du groupe des pays africains demande « de mener des investigations sur les faits et les circonstances concernant des allégations de sérieux abus et violations des droits de l'homme commis en Côte d'Ivoire suite à la présidentielle du 28 novembre ».

Il s'agit « d'identifier les responsables de ces actes et de les traduire en justice ».

La résolution appelle encore à la cessation immédiate des violences, notamment contre les femmes, et condamne fermement toutes les « atrocités » commises.

Par ailleurs, les membres du Conseil des droits de l'homme de l'ONU ont réitéré leur soutien au candidat Alassane Ouattara.

Le gouvernement Gbagbo prône le dialogue

Le gouvernement du président sortant Laurent Gbagbo appelle au dialogue interivoirien, affirmant que la force est « une voie sans issue »

« Il faut arrêter la violence, c'est par le dialogue qu'on peut s'en sortir. La force ne va pas régler le problème, la force est une voie sans issue, de non-sagesse », a déclaré le porte-parole du gouvernement Gbagbo Ahoua Don Mello.

« Notre objectif est de rester dans le cadre de l'Union africaine, avec un haut représentant, véritablement neutre, qui ouvre un dialogue interivoirien. On souhaite sa nomination le plus rapidement possible », a-t-il ajouté.

Ahoua Don Mello a par ailleurs qualifié d'absurde l'appel des dirigeants ouest-africains lancé jeudi à l'ONU pour renforcer le mandat de sa mission en Côte d'Ivoire (ONUCI) et pour imposer des sanctions « plus contraignantes » à l'encontre du président Gbagbo.

Avec les informations de Agence France-Presse et Reuters

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