New York paralysée par une grève
Prenez note que cet article publié en 2005 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Sept millions de personnes doivent se trouver un autre moyen de transport en raison de la grève illégale déclenchée par des employés de l'Autorité métropolitaine des transports.
Les transports en commun de la ville de New York sont paralysés mardi par la grève illégale de 33 000 employés du principal syndicat de l'Autorité métropolitaine des transports (MTA).
Un juge de Brooklyn leur a infligé une amende d'un million de dollars par jour pour violation d'une loi de l'État interdisant aux travailleurs du service public de se mettre en grève.
Ce premier débrayage depuis 1980 dans les transports en commun new-yorkais a été déclenché en pleine nuit à la suite de l'échec des négociations. Le président du MTA, Peter Kalikow, a dénoncé le geste des syndiqués qu'il a qualifié de « gifle au visage » des usagers des autobus et des rames de métro.
Sept millions de personnes doivent se trouver un moyen de transport auxiliaire pour atteindre New York. Plusieurs rues de New York sont transformées en véritables autoroutes piétonnes afin de pallier l'absence de transport. La ville a également imposé aux automobilistes qui entrent dans l'île de Manhattan d'être au moins quatre par véhicules.
La retraite et les salaires
Des revendications salariales et la caisse de retraite sont à l'origine du différend entre le MTA et le Syndicat des employés des transports (WTU). L'entreprise veut relever l'âge de la retraite des syndiqués de 55 ans à 62 ans.
Le maire de New York, Michael Bloomberg, déplore cette grève qui coûtera 400 millions de dollars par jour en cette période des fêtes de Noël.
La dernière grève dans les transports en commun new-yorkais avait duré 11 jours. Le métro de New York transporte 1,4 milliard de personnes par année. Il est le cinquième en importance dans le monde après ceux de Moscou, Tokyo, Séoul et Mexico.
