Relance d'Olymel: les ex-employés disent non

Prenez note que cet article publié en 2005 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Les 400 anciens employés de l'usine de Princeville, fermée l'an dernier, refusent à 83 % de consentir à d'importantes concessions pour être réembauchés.
Dimanche, les anciens employés de l'usine Olymel de Princeville, dans les Bois-Francs, ont refusé à 83 % l'offre de la direction de rouvrir l'atelier d'abattage et de découpage, fermé en février 2004.
Pour être réembauchés, les quelque 400 anciens employés auraient dû accorder d'importantes concessions.
La direction d'Olymel voulait que ses anciens employés acceptent des baisses de salaire d'environ 20 % et signent une convention collective « souple » d'une durée d'au moins sept ans. Ainsi, le salaire moyen d'un travailleur de 19,50 $/heure à 15,00 $/heure.
La direction, qui avait averti que sa priorité était accordée à la rentabilité, estimait que ses demandes étaient « adaptées au marché ». Elle s'est dite très déçue de la décision des employés.