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Une grève frappe les raffineries en France

Une station-service de Total en France

Une station-service de Total en France

Photo : AFP / Philippe Huguen

Radio-Canada

Un conflit de travail dans les six raffineries de Total commence à provoquer des ruptures de stock dans des stations-service, mais les négociations semblent avancer.

Un conflit paralyse les raffineries du groupe Total en France, mais les négociations semblent avancer.

L'annonce de la fermeture de la raffinerie de Dunkerque avait déclenché une grève qui dure depuis une semaine. Les six raffineries de Total son touchées par ce mouvement de protestation et des menaces de grève pèsent sur plusieurs des six autres que compte le pays.

La direction de Total se dit « prête à s'engager sur un plan d'investissement sur les cinq ans qui viennent », selon ce qu'a avancé mardi Charles Foulard, un délégué de la CGT, le principal syndicat. Ce plan ne devrait impliquer « aucune réduction de capacités, fermeture ou vente de raffinerie sur cette période », a-t-il ajouté.

Le sort de la raffinerie de Dunkerque, étincelle de la grève, reste toutefois incertain. « Il a été décidé par Total qu'un engagement ferme maintiendrait toutes les raffineries, à part Dunkerque, en exercice pour les cinq ans qui viennent », a déclaré le ministre de l'Industrie, Christian Estrosi.

Le gouvernement inquiet

Le PDG de Total, Christophe de Margerie (à l'avant-plan)

Le PDG de Total, Christophe de Mergerie (à l'avant-plan)

Photo : AFP / François Guillot

Pour obtenir cet engagement, le président français, Nicolas Sakozy, a convoqué le PDG du groupe pétrolier, Christophe de Margerie. L'affaire inquiète l'Élysée, à deux semaines des élections régionales, mais le gouvernement soutient qu'il n'y a aucun risque de pénurie.

Les effets de ce conflit commencent toutefois à se faire sentir dans le pays, où 249 des 2600 stations-service des réseaux Elf et Total étaient en rupture de stock d'au moins un carburant, a annoncé Total. Et ce, alors que de nombreuses familles prennent la route à l'occasion des vacances scolaires d'hiver.

Le gouvernement a aussi annoncé qu'il organisera une table ronde sur l'avenir de l'énergie en France, accédant ainsi à l'une des principales demandes des syndicats.

Menaces de grève levées

Devant ces différentes avancées, la CGT a levé sa menace d'étendre la grève à deux raffineries d'ExxonMobil en France. Mais dans plusieurs raffineries, les salariés ont reconduit leur grève lors d'assemblées générales mardi.

Total fournit de l'essence à la moitié des stations-service françaises. L'entreprise soutient qu'une restructuration de ses activités s'avère nécessaire étant donné la baisse de la demande de produits pétroliers. L'Union française des industries pétrolières chiffre celle-ci à 8,9 % en 10 ans.

Le Parti socialiste a, quant à lui, apporté son soutien au mouvement de grève. Il souligne que Total a réalisé plus de 11 milliards de dollars de bénéfices en 2009.

Avec les informations de Agence France-Presse et Reuters

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