La Caisse dans le peloton de tête

Prenez note que cet article publié en 2008 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Henri-Paul Rousseau dévoile un rendement pour 2007 réduit de plus de moitié par rapport à 2006, mais qui permet malgré tout à la CDPQ d'être parmi les caisses de retraite les plus performantes au pays.
La Caisse de dépôt et placement du Québec a enregistré un rendement de 5,6 % pour 2007.
Son président-directeur général, Henri-Paul Rousseau, souligne que ce rendement, bien que plus faible qu'en 2006 - tandis qu'il avoisinait les 15 % - place la Caisse dans le peloton de tête des grandes caisses de retraite au pays, dont le gain médian a été de 2 % en 2007.
Il explique cette performance modeste par la crise mondiale du crédit et la turbulence des marchés boursiers américains.
À cela s'ajoute la provision de 1,9 milliard de dollars que la Caisse a dû mettre de côté en raison de ses placements dans le papier commercial adossé à des actifs, et qui a amoindri son rendement net pour 2007 de 1,3 %.
Henri-Paul Rousseau croit cependant pouvoir récupérer, à terme, les trois quarts de cette perte hypothétique. Il estime qu'à peine 500 millions de dollars demeurent à risque.
L'actif net de la Caisse est de 155,4 milliards de dollars, en hausse de 7,9 milliards de dollars par rapport à 2006.