Clonage humain, les enjeux éthiques
 
 

Le protocole de Kyoto : utile ou non ?

 

L’enfant de remplacement)

Après la lutte à la stérilité, les scientifiques en faveur du clonage proposent un second scénario : l’enfant de remplacement. Face au décès d’un enfant, à la suite d’un accident ou d’une maladie, il s’agirait de créer un jumeau sur commande, à peine décalé dans le temps.

Dans le scénario suivant, fictif, pas de danger de brouillage des générations, pas de narcissisme exagéré. On répond à une détresse humaine : la situation semble donc, a priori, plus acceptable.

LUI :
C’était notre enfant unique, Clara, notre fille chérie. À l’hôpital, après l’accident, elle est restée un mois entier dans le coma, suspendue entre la vie et la mort.
 
  ELLE :
Mais c’est la mort qui a gagné le combat. Avant que son corps soit emporté, la décision a été douloureuse pour nous, mais nous avons autorisé le prélèvement de quelques cellules de sa peau.
LUI :
Aujourd’hui, dans notre malheur, c’est notre seul espoir de faire revivre Clara : le clonage reproductif, à partir des cellules prélevées.
 
  ELLE :
On me dit que mes ovules ne sont plus viables. Mais avec un don d’ovule, je peux porter le clone de Clara dans mon ventre. Comme ça, notre enfant revivra.

 

Dossier préparé en janvier 2003
D’après un reportage de Jean-Pierre Rogel (journaliste) et Pascal Gélinas (réalisateur)
Adaptation pour Internet : Isabelle Montpetit et Karine Boucher