DÉCOUVERTE




- ARCTIQUE -
Expédition en mer
 

Première surprise de l'expédition : la banquise est beaucoup plus mince qu'il y a vingt ou trente ans. Selon Buster Welch, biologiste canadien qui dirige alors l'équipe de chercheurs canadiens, c'était évident, même pour un profane: « La première chose qui nous a frappés, c'est qu'on ne trouvait pas de glace épaisse. On prévoyait 3 à 5 mètres d'épaisseur pour la glace permanente. Dans l'Arctique, la banquise la plus épaisse qu'on ait trouvée n'a même pas deux mètres, en moyenne. Ce n'est vraiment pas épais! »

Deuxième surprise: l'eau des premiers 35 mètres, sous la glace, est beaucoup moins salée qu'autrefois, comme si le sel avait été dilué par de l'eau douce. Cela confirme que la glace a fondu et que la banquise s'est amincie dans la région.

 
Les deux rives se séparent
(c) Pêches et océans Canada
 

Autre surprise : l'hiver n'est même pas terminé que la banquise se disloque, emportant les laboratoires dispersés sur la glace. Vers la fin de l'hiver 1998, une partie de la banquise dérive d'un demi kilomètre, pour voguer vers ses propres eaux.

C'est que 1998 est une année exceptionnellement chaude.

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