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APPRENDRE PAR SOI-MÊME

« Je suis d'une curiosité effrénée. Je lis beaucoup. Il faut compenser beaucoup par la lecture. La curiosité est une des [clés] de la réussite pour [tous], surtout les autodidactes. » - Agnès Maltais, députée de Taschereau

De nos jours, il faut avoir une solide formation universitaire pour obtenir un bon emploi. On trouve pourtant, encore aujourd'hui, des personnes qui ont acquis de vastes connaissances sans avoir fréquenté l'université, ni même l'école appropriée. Une équipe d'Enjeux a rencontré de ces merveilleux autodidactes, toujours insatiables et avides d'apprendre.

Le grand communicateur Jacques Languirand est l'un d'eux : « Ça a créé chez moi un vide, le fait que je n'ai pas pu terminer mes études. Alors, j'ai complété mes études à travers toutes les pistes que j'ai parcourues au cours de ma vie. »

Jacques Languirand a un message pour les jeunes : «  Les jeunes doivent savoir qu'une partie de leur formation dépend d'eux. Même si on poursuit des études structurées, il faut, de toute façon, éveiller en soi l'autodidacte. » D'autres personnalités de la société québécoise – aussi autodidactes – apportent leurs témoignages : Raymond Pepin, industriel, Agnès Maltais, députée de Taschereau, Georges Brossard, fondateur de l'Insectarium de Montréal, et Aurel Ramat, typographe.

POUR PLUS D'INFOS

État de scolarisation de la population québécoise
Données de l'Institut de la statistique du Québec

« L'autodidaxie ou l'art d'apprendre par soi-même »
Dossier de l'Association générale des étudiants et des étudiantes de la Faculté de l'éducation permanente de l'Université de Montréal (AGEEFEP)

« Éléments pour une approche de l’autodidaxie »
Dossier publié dans le bulletin des Bibliothèques de France